Le massif du Bugey est une région d’une très grande richesse biologique. A l'écart des principales voies de communication, au moins dans sa partie la plus au sud, il reste bien préservé. L'ensemble est particulièrement diversifié. Le site considéré appartient aux tourbières dites alcalines. Elles se développent sur des sols riches en calcaire. La tourbe qui s'y accumule est formée de nombreuses laîches mais aussi de mousses particulières : les hypnacées. Les tourbières alcalines sont fortement présentes dans les vallées alluviales et les Préalpes calcaires où l'influence des glaciers jurassiens et alpiens a été importante. Elles représentent 55% de la surface des tourbières de la région. La tourbière de Vollien est en partie occupée par des milieux humides : prairies humides, "bas-marais" (marais tout ou partie alimentés par la nappe phréatique) à Choin et des plans d'eau. Le site est pâturé. Plusieurs espèces végétales remarquables s'y développent. Citons par exemple l'Utriculaire commune. Les feuilles de cette plante aquatique portent de petites outres, appelées utricules, capables de capturer de petits animaux. Entièrement immergée, l’Utriculaire commune passe inaperçue une grande partie de l'année. Elle se remarque en été par la présence de petites fleurs jaune vif qui apparaissent à la surface de l'eau. La faune présente aussi un certain intérêt. En saison de nidification, les roselières sont animées des chants grinçants de la Rousserolle turdoïde. Les libellules sont également bien représentés avec des demoiselles (Agrion gracieux) et des libellules (Cordulie à taches jaunes).