Le massif du Bugey est une région d’une très grande richesse biologique. A l'écart des principales voies de communication, au moins dans sa partie la plus au sud, il reste bien préservé. L'ensemble est particulièrement diversifiéLe présent site se situe dans la cluse des Hôpitaux. Du nord au sud, on distingue le lac oriental des Hôpitaux, le marais et la source du Furans et une partie du cours du Furans. Autrefois, les lacs des Hôpitaux n'en formaient sans doute qu'un seul, séparé en deux tronçons au niveau du hameau à la suite d'éboulis, dépôts alluvionnaires et tufeux amenés par la cascade des Echanaux (Magnin A., 1904). Magnin (1904) distingue ainsi le lac des Hôpitaux, le plus petit, à l'ouest, et le lac de La Burbanche à l'est. En période d'étiage, le grand lac de La Burbanche se divise lui-même en deux lacs au lieu-dit "La Plate". L'alimentation de ces lacs se fait par des affluents: le ruisseau des Echanauds qui alimente les deux lacs à hauteur du hameau des Hôpitaux, et un ruisseau tufeux au sud du lac de La Burbanche. Les émissaires sont exclusivement sous-lacustres. Les berges orientales sont totalement pierreuses. Les rives occidentales sont quant à elles très abruptes et formées par une grève pierreuse réalisée lors la construction de la voie de chemin de fer pour le lac de la Burbanche, et par la RN 504 (Magnin A, 1904). Les queues de chaque lac, ainsi que le secteur de "La Plate", sont au contraire constituées de dépôts vaseux. Celles du lac de La Burbanche ont d'ailleurs été plantées avec des peupliers. Le lac de La Burbanche est le plus grand (environ 1500 m de long et 120 à 150 m de large d'après Magnin) et le plus profond (jusqu'à seize mètres). Compte tenu de la morphologie abrupte des berges et de la qualité du substrat pierreux, les ceintures de végétation ne sont pas continues et se localisent exclusivement sur les zones vaseuses qui présentent le plus grand intérêt (queues des lacs, secteurs de "La Plate" et embarcadères des pêcheurs). On distingue ainsi :