Le massif du Bas-Bugey est une région d’une très grande richesse biologique. A l'écart des principales voies de communication, il reste bien préservé. Mais c'est sa physionomie qui présente le plus d'intérêt. De la plaine du Rhône au sommet du massif (Mollard Dedon, 1219 m d'altitude), le dénivelé est de près de 1000 m. Les conditions climatiques rencontrées sur l'ensemble du massif sont particulièrement variées et induisent une grande diversité botanique. Les milieux rencontrés sont aussi divers que tourbières, lacs, forêts montagnardes, pelouses sèches, pâturages, falaises. Ce petit plan d'eau du Bugey est très peu prospecté. Sa physionomie permet l'installation de belles ceintures de végétation : phragmitaie et cariçaie. L'avifaune nicheuse est assez pauvre sur le lac, mais là encore les données sont peu nombreuses, et une prospection approfondie des grandes ceintures de végétation mériterait d'être menée. Les bois entourent le lac sur une bonne partie. Ils se révèlent particulièrement intéressants pour les amphibiens. Lors des écoutes nocturnes, pas un chant d'oiseau n'est sorti des roselières... mais la Rainette verte, elle, fait entendre de concert son chant rauque. Cette petite grenouille passe son temps perché dans les bois. D'autres amphibiens sont présents. Des grenouilles vertes, mais aussi une population particulièrement importante de crapauds communs. C'est sans doute un des plans d'eau du secteur où il est le mieux représenté. Les abords du lac sont également fréquentés par de nombreuses libellules. Citons, par exemple, l'Anax napolitain. La flore présente une grande richesse avec notamment quelques espèces des milieux humides rares et/ou protégées telles que la Violette élevée, la Gratiole officinale, l'Orchis des marais ou encore la Germandrée d'eau….