ZNIEFF 820031308
Versant sud du col du Frêne

(n° régional : 73110009)

Commentaires généraux
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Commentaires sur la délimitation

Entre le col du Frêne et les vignes de la Combe de Savoie se développe un cordon de pelouses sèches accompagné de forêts thermophiles (recherchant la chaleur). Les pelouses cèdent la place aux forêts lorsque la pente augmente et que l’altitude s’élève. Dans la continuité du rebord méridional du massif des Bauges, du Masdoux, et de Montlambert, c'est le dernier site de cette chaîne sur lequel les pelouses occupent encore une surface conséquente. Toujours installées dans des conditions sèches et chaudes, elles présentent une flore et une faune diversifiées et bien adaptées à de telles conditions. Toutes les phases d’évolution naturelle de la végétation y sont représentées, depuis les dalles où celle-ci est encore quasiment absente jusqu’aux forêts de Chêne blanc (Chêne pubescent) ou de Hêtre. Une telle diversité de milieux a permis le maintien de belles orchidées comme l’Orchis pâle, espèce montagnarde de mi-ombre, l’Ophrys abeille et l’Orchis bouc, habituelles compagnes des pelouses calcicoles. On remarque ici la présence de deux papillons remarquables : l’Apollon, très bon planeur capable de parcourir de grandes distances, et le Bleu nacré d’Espagne dépassant rarement 1000 m d’altitude. Au-dessus de ces pentes quelques falaises barrent le passage vers l’intérieur du massif. Elles sont pourtant contournées par des voies de communication importantes. Le col de la Sciaz était ainsi jusqu’au milieu du dix-neuvième siècle la voie de communication principale entre le massif des Bauges et la vallée de la Maurienne, par laquelle transitaient minerais (traités dans des forges du massif) et matériaux de construction (ardoises). Ce col est aujourd’hui abandonné au profit du col routier du Frêne, l’un des quatre cols menant au cœur du massif, et qui revêt toujours une importance économique de premier plan. Placé entre le col du Frêne et les vignes de la combe de Savoie sur les communes de Saint Pierre d’Albigny et de Saint Jean de la Porte, se trouve un cordon de pelouses sèches et des forêts thermophiles. Les premières cèdent la place aux secondes lorsque la pente augmente et que l’altitude s’élève.