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Les vallons de la Tour de Salvagny et de l’Yzeron, issus des Monts du Lyonnais et jalonnés d’îlots de tranquillité (Parc de Lacroix-Laval…), s’insinuent dans les zones urbaines de l'Ouest Lyonnais comme autant de « coulées vertes », particulièrement précieuses dans le cadre de cette grande agglomération.
Elles permettent le maintien d’un cortège conséquent d’habitats naturels (dalles rocheuses) ou d’espèces intéressantes, voire remarquables, dont la présence dans un tel contexte est parfois surprenante.
Citons ainsi des plantes telles que l’Orchis à fleurs lâches ou le Rosier de France, des libellules (Agrion mignon), des oiseaux (Bécasse des bois, Chouette chevêche, Engoulevent d’Europe, Huppe fasciée…), des batraciens (crapaud Sonneur à ventre jaune, Crapaud accoucheur…), et de nombreux chiroptères (noctules, vespertilions…).
Le zonage de type II souligne les multiples interactions existant au sein de cet ensemble, dont les espaces les plus représentatifs en terme d’habitats ou d’espèces remarquables sont retranscrits à travers des zones de type I (secteurs boisés, parcs, prairies, cours d’eau…) au fonctionnement fortement interdépendant. En dehors de celles-ci, d'autres secteurs peuvent s'avérer remarquables, par exemple du fait de stations isolées d'Orchis à fleurs lâches (espèce protégée des prairies humides).
Il traduit également particulièrement les fonctionnalités naturelles liées à la préservation des populations animales ou végétales, en tant que corridor écologique proche des zones urbaines, zone de passage et d’échanges avec les massifs environnants, et zone d’alimentation ou de reproduction pour de nombreuses espèces, dont celles précédemment citées.
L’ensemble présente par ailleurs un intérêt paysager, géologique (avec notamment les carrières de Couzon et Albigny, citées à l’inventaire des sites géologiques remarquables de la région Rhône-Alpes), récréatif et pédagogique compte tenu de la proximité de l’agglomération lyonnaise, voire même archéologique compte tenu de l’utilisation des eaux de l’Yzeron pour l’alimentation de la Lugdunum antique, par le biais d’un ingénieux réseau d’aqueducs.
