Cet ensemble étendu prend en compte le haut bassin versant des Grosnes, dans la partie du haut-Beaujolais jouxtant la Bourgogne.
« Les » Grosnes (orientale, occidentale…) donnent naissance à la rivière du même nom, qui rejoindra la Saône après sa traversée du Clunisois.
L’ensemble s’inscrit dans un paysager herbager et bocager très suggestif.
En terme de patrimoine naturel, la région possède des éléments de flore intéressants (Millepertuis androsème, Pavot du Pays de Galles, Perce-neige, Pédiculaire des forêts, Scorsonère humble ; Nymphoïdes pelté -le Trèfle d'eau- et Droséra à feuilles rondes étaient encore connus dans les parages il y a moins de vingt ans... ), mais surtout une faune diversifiée, tant en ce qui concerne les oiseaux (rapaces, Alouette lulu, Engoulevent d’Europe, Hibou Petit-duc, Huppe fasciée, Pie-Grièche à tête rousse…), les mammifères (chiroptères…), les batraciens (crapaud Sonneur à ventre jaune…) que les poissons (Lamproie de Planer…).
Le zonage de type II souligne les multiples interactions existant au sein de cet ensemble, dont les espaces les plus représentatifs en terme d’habitats ou d’espèces remarquables sont retranscrits à travers plusieurs zones de type I (certains tronçons de cours d’eau sont notamment identifiés à ce titre en raison de la présence de populations remarquables d’Ecrevisse à pattes blanches) au fonctionnement le plus souvent fortement interdépendant.
Il traduit également particulièrement les fonctionnalités naturelles liées à la préservation des populations animales ou végétales, en tant que zone d’alimentation ou de reproduction pour de nombreuses espèces, dont celles précédemment citées.
Il souligne de plus le bon état de conservation général de certains bassins versants, en rapport avec le maintien de populations d’Ecrevisse à pattes blanches, espèce réputée pour sa sensibilité particulière vis à vis de la qualité du milieu.
L’ensemble présente par ailleurs un intérêt paysager.