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L’Ardières prend sa source au pied du mont Monet à environ 800 m d’altitude. Plusieurs de ses affluents, tels que le ruisseau des Gôts ou encore celui de Rochefort ou de la Poye font également partie de cet ensemble, de même que quelques extensions terrestres comme au mont Monet. Le paysage de la vallée est modelé par une agriculture extensive; le réseau bocager y est développé. Cette mosaïque de milieux abrite une faune diversifiée. Les milieux les plus ouverts sont le lieu de nidification de l'Alouette lulu et du Bruant fou. Les boisements naturels, quant à eux, abritent notamment la Bécasse des bois. Parmi les noctambules, l’Engoulevent d’Europe, invisible pendant la journée, peut être entendu, au crépuscule, tout comme d’ailleurs le Grand-duc d’Europe. Avec une envergure de 1,6 à 1,9 m, ce dernier est le plus grand rapace nocturne d’Europe. Caché pendant le jour, il se met en chasse, dés la tombée de la nuit, de petits mammifères et oiseaux. Les eaux de l’Ardières sont de qualité relativement bonne. La preuve en est la présence de l’Ecrevisse à pattes blanches, espèce autochtone désormais rare dans le département du Rhône. Elle constitue en effet, un excellent indicateur de la qualité de l'eau et des habitats aquatiques. Un petit oiseau vit aussi le long de la rivière. Le Martin-pêcheur d’Europe creuse un terrier pour y installer son nid dans le sable ou la terre meuble d’un talus, généralement au-dessus de l’eau. Il se tient souvent perché, à l'affût de petits poissons ou d’insectes aquatiques. L’Ardières est également le terrain de chasse de chauves-souris, et plus particulièrement du Petit Rhinolophe et de l’Oreillard septentrional. La présence de ces espèces remarquables est le reflet d’une nature relativement bien préservée. Le maintien de pratiques agricoles traditionnelles est le garant de cette richesse.
