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Le massif du Saint Rigaud, qui dépasse de peu les 1000 m d'altitude, n’en constitue pas moins le point culminant du Beaujolais et du département du Rhône.
Très forestier (avec des formations végétales originellement rattachées à la hêtraie-sapinière, mais aujourd’hui souvent très transformées), il se distingue sur le plan biologique par la présence d’espèces animales ou végétales remarquables d’affinités montagnardes. Eloigné des hauts-reliefs, il fait ainsi figure d’isolat.
Parmi ces espèces, citons des plantes telles que l’Aconit tue-loup ou la Fougère des montagnes, ou des oiseaux comme la Chouette de Tengmalm. La flore comprend également plusieurs espèces à répartition atlantique parvenant ici en limite de leur aire de répartition (Corydale à vrilles…)
Le Saint Rigaud forme ainsi un relais important dans l’« archipel » de collines qui relie les hauteurs de Bourgogne au Massif Central.
Véritable château d’eau local, il donne par ailleurs naissance à de nombreux cours d’eau de grande qualité piscicole, et compte l’une des deux seules tourbières du département du Rhône.
Le zonage de type II souligne les multiples interactions existant au sein de cet ensemble, dont les espaces les plus représentatifs en terme d’habitats ou d’espèces remarquables sont retranscrits à travers des zones de type I (tourbière, zones sommitales…).
Il traduit également particulièrement les fonctionnalités naturelles liées à la préservation des populations animales ou végétales, en tant que zone de passage et d’échanges avec les massifs environnants, et zone d’alimentation ou de reproduction pour de nombreuses espèces, dont celles précédemment citées.
