Ce secteur très difficilement accessible (absence de piste, de chemin entretenu, présence de barres rocheuses et de couloirs d'avalanches...) est ainsi de fait protégé, mais sa prospection est également très délicate. Pourtant, si la présence de l'homme se limite aujourd'hui à quelques activités pastorales et cynégétiques et à l'exploitation hydraulique par EDF (présence d'un barrage, d'une conduite forcée et d'un tunnel), il n'en a pas toujours été ainsi. La présence de nombreuses galeries de mines témoignent d'une exploitation ancienne des minerais (sans doute dès l'époque romaine) mais également de la forêt (fabrication charbon de bois destiné à l'alimentation des "martinets" de Servoz). Le Grand tétras y est ainsi encore signalé de temps à autres. Le Lynx se serait toujours maintenu dans les gorges d'après d'anciens chasseurs, sans que cette assertion puisse être réellement confirmée. La flore est d'une extrême richesse. La présence de certaines autres plantes que celles citées a d'ailleurs été attestée dans le passé, sans que celles-ci aient pu être retrouvées récemment, probablement par manque de prospection. C'est le cas de d'une fougère, le Woodsia méridional, d'une mousse, la Buxbaumie verte, ainsi que de la Campanule en épi et de la Seslérie distique. Quelques lambeaux de forêts de ravins sont présents le long de la Diosaz; des arbres d'un diamètre remarquable subsistent dans les fonds.