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Cette petite montagne culminant à 672 m représente le septième et ultime maillon de la chaîne du Salève, longue d'une vingtaine de kilomètres entre l'Arve au nord et le Fier au sud. Géologiquement rattachée au massif jurassien, ce massif calcaire montre néanmoins sur sa partie sommitale des indices d'acidification marquée, favorable au développement du Châtaignier. Essentiellement boisé (de feuillus principalement), il est flanqué d'un versant ouest abrupt souligné à son sommet d'une barre rocheuse à végétation rupicole (inféodée aux parois rocheuses) caractéristique. Les pentes inférieures douces à l'est et au sud sont recouvertes localement de belles prairies maigres (ou pelouses sèches) à orchidées. Elles laissent affleurer quelques dalles calcaire avec leur végétation spécifique. On note l'abondance de la Laîche velue dans les forêts du dôme de la montagne, et l'existence de quelques espèces de grand intérêt parmi les animaux.
Un travail de prospection naturaliste complémentaire serait justifié sur ce site, fréquenté entre autres par de nombreux invertébrés associés aux pelouses sèches (ascalaphes), ainsi que par certaines espèces d'oiseaux nichant à proximité (Guêpier d'Europe).
