C'est sur les terrains du quaternaire, en amont d'un verrou glaciaire, parmi les méandres du torrent, que s'étend cette zone. Elle prend ainsi en compte l'ensemble des milieux humides qui sont répartis au fond de cette vallée depuis le "Lac de la Plagne" à l'amont jusqu'aux "Pertes du Ponturin" à l'aval. On y retrouve tout le cortège de plantes associées aux "bas-marais" (marais tout ou partie alimentés par la nappe phréatique) alcalins : Laîche de Davall, Laîche brune, Laîche à utricules contractés en bec. On peut aussi y noter la présence d'espèces rares telles que Laîche à petite arête, Jonc à trois glumes ou encore Cobrésia simple, toutes trois liées à ces milieux humides. Les activités humaines se résument à la présence d'un troupeau bovin qui pâture les deux rives du Ponturin jusqu'au déversoir du Lac de la Plagne, et au transit des touristes qui se rendent au refuge du Plan de la Plagne. Cette zone apparaît ainsi très bien conservée tant du point de vue naturaliste que paysager.