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Le paysage de ce secteur de piémont, en vue du lac Léman, reste fortement dominé par les boisements de feuillus.
Au sein de ceux-ci sont disséminées de multiples zones humides de grand intérêt biologique.
Cette richesse se manifeste en terme d’habitats naturels (bois d’aulnes marécageux…) autant que de flore (Œillet superbe, Liparis de Loesel, Oenanthe de Lachenal, Renoncule langue, Samole de Valerand…).
La faune présente un grand intérêt en ce qui concerne l’entomofaune (libellules, papillons azurés…) ou les batraciens (crapaud Sonneur à ventre jaune…).
La délimitation de cette zone tient compte du bassin versant des diverses zones humides, intégrant également le continuum boisé subsistant entre le pied du massif des Voirons et la proximité du lac Léman.
Les zones humides les plus remarquables sont par ailleurs identifiées en ZNIEFF de type I.
Le zonage de type II souligne la sensibilité particulière de ce bassin en rapport avec la conservation des espèces remarquables inféodées aux milieux en question, particulièrement sensible à la qualité du milieu.
Il traduit également diverses fonctionnalités naturelles :
- celles de nature hydraulique (auto-épuration des eaux et protection de la ressource en eau),
- celles liées à la préservation des populations animales ou végétales, en tant que corridor biologique entre les massifs du Chablais et le littoral lémanique, ou que zone d’alimentation ou de reproduction pour de nombreuses espèces, dont celles précédemment citées.
Il présente par ailleurs un intérêt pédagogique et récréatif, au cœur d’une région soumise à une intense pression foncière, en périphérie des agglomérations de Genève-Annemasse et de Thonon les Bains.
