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Le site est formé de deux zones humides principales, ainsi que de petits secteurs à sphaignes dispersés dans la forêt ; Il est menacé par l'enfrichement et localement par le drainage. Ces milieux naturels originaux abritent une flore remarquable. L'Orchis de Traunsteiner est protégée en raison de la régression des milieux qui l'abritent. Moins de quarante stations de cette plante sont dénombrées dans le département de l'Isère (dont près d'un tiers se situent entre 1800 et 2000 m d'altitude), dans les massifs de Belledonne et des Grande-Rousse, dans le Haut-Grésivaudan et ça et là dans le Vercors, en Chartreuse et en Oisans. Ses stations, jamais très abondantes, se situent essentiellement dans les marais et les prairies détrempées (Servier, Henniker-1995). Le Rossolis à feuilles longues, une plante carnivore, est beaucoup plus rare que son cousin le Rossolis à feuilles rondes ; il est menacé dans la plupart de ses stations, et n'est plus connu que dans moins de dix localités du département. Le Rhynchospore blanc, une herbacée discrète, est quant à lui identifié dans trois stations en Isère seulement ; il est globalement rare en France, même s'il parait mieux représenté en Haute-Savoie. Tout aussi effacé mais coiffé de fines soies blanches, le Scirpe de Hudson n'est pas plus courant, loin s'en faut : deux stations seulement en Isère. Il s'agit là encore d'une espèce rare, localisée en France aux étages montagnards à alpins du Massif central, du Jura et des Alpes. En ce qui concerne les oiseaux, le col des Mouilles est un site de passage migratoire. On y note, par ailleurs, la présence d’espèces forestières montagnardes caractéristiques.
