ZNIEFF 820031966
Montagne de Beure

(n° régional : 38230005)

Commentaires généraux

Coincée entre la montagne de Nève, à l’ouest, et les contreforts des hauts plateaux à l’est, la montagne de Beure présente un relief globalement peu accusé. Des résurgences issues des hauts plateaux alimentent le ruisseau de la combe mâle, ruisseau qui se jette en aval de la montagne de Beure dans la Vernaison. En amont de la vallée qui voit naître les eaux de cette dernière se trouve le col du Rousset. Il marque la ligne de partage entre Alpes du nord et Alpes du sud. Le contraste, de part et d’autre de cette limite climatique, est surprenant : d’un côté, une flore à affinité méditerranéenne, de l’autre, une végétation plus septentrionale. La montagne de Beure est recouverte de forêts montagnardes de Hêtre (ou Fayard) et de Sapin pectiné. Le Sabot de Vénus est particulièrement bien représenté dans ces milieux. La Gélinotte des bois y est, aussi, présente. Le Cassenoix moucheté fait son nid dans les branches des conifères. Pendant la belle saison, il récolte les faines des hêtres et les glands des chênes, qu’il cache dans le sol et les racines des arbres. En hiver, le Cassenoix moucheté creuse un tunnel dans la neige pour y retrouver ses réserves. Le Tétras lyre préfère des milieux plus ouverts. Au printemps, les montagnes résonnent de ses chants. Les parades nuptiales se font sur des arènes, territoires sur lesquels se font les danses. Le mâle dominant occupe l’arène centrale qu’il a obtenu après combat avec d’autres mâles. La montagne du Beure en constitue le seul site d’hivernage connu dans la vallée. L’Aigle royal niche sur les étroites vires rocheuses des falaises. Les pelouses d’altitude constituent de bons terrains de chasse pour ce rapace. Sa vue perçante et son bec crochu lui permettent de prélever de petits mammifères.

Commentaires sur la délimitation
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