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Ce petit coteau sec du plateau matheysin abrite plusieurs espèces adaptées aux conditions de sécheresse et de pauvreté du sol. Les plantes de ce milieu présentent diverses adaptations à la sécheresse, comme une pilosité importante, un feuillage fin et protégé par un épiderme épais ou une phase de repos hivernal. La Cotonnière naine a ainsi développé une pilosité importante sur la tige et les feuilles afin de limiter les pertes par évaporation. C’est une petite plante de la famille des marguerites, très discrète dans son milieu de vie. L’Arabette auriculée et la Croisette du Piémont ont elles aussi développé une pilosité ; ce sont des espèces précoces des pentes rocheuses ensoleillées. On rencontre aussi l’Orobanche blanche. Comme toutes les espèces de cette famille, cette dernière parasite une autre plante car elle ne possède pas de chlorophylle. Souvent même ce parasitisme est strict, ce qui peut constituer un moyen de distinguer entre elles les multiples espèces d'orobanches. En ce qui concerne l’Orobanche blanche, elle parasite exclusivement les plants de thym.
