ZNIEFF 820032270
Goutte du Soupat

(n° régional : 69000011)

Commentaires généraux

La goutte du Soupat prend corps à partir de deux sources qui naissent sur le contrefort occidental du col de Malval, et qui se rejoignent pour ne plus former qu’un seul ruisseau juste en aval du parc animalier de Courzieu. La zone délimitée englobe les deux sources et se prolonge le long du cours d’eau jusqu’à sa confluence en rive droite de la Brévenne. Le milieu jouxtant le ruisseau, est essentiellement boisé. Le boisement naturel est surtout composé d’arbres qui recherchent les sols frais tels que le Frêne commun, le Tremble et le Charme. Mais, on y trouve également plusieurs espèces d’ormes : Orme lisse et Orme champêtre, ainsi que quelques aulnes et Saule blanc qui attestent d’une forte humidité du sol. Sur de nombreuses parties des bords du ruisseau, des plantations sont installées. A hauteur du hameau du Soupat et plus en amont, il s'agir surtout de résineux comme le Douglas, tandis que plus en aval, on y trouve Peuplier blanc et Robinier faux-acacia. Outre la sylviculture, l’activité agricole, qui n’y est pas intensive, est dominante. Plusieurs vergers, notamment de vieux cerisiers et de pruniers, garnissent les versants plus exposés. Quelques parcelles en blé occupent les abords immédiats du ruisseau. L’élevage de vaches laitières et de chèvres subsiste. Chevaux et ânes, utilisés pour des loisirs comme la promenade, tendent à se répandre. C’est surtout la bonne qualité des eaux de la goutte du Soupat qui contribue à l'intérêt naturaliste des lieux. En effet, on rencontre dans le ruisseau l’Ecrevisse à pattes blanches, exigeante quant à la pureté du milieu. Un oiseau constitue également un très bon indicateur écologique de cette qualité: le Cincle plongeur ou Merle d’eau. Il recherche surtout les insectes aquatiques sur les fonds propres de graviers des ruisseaux et torrents dans les milieux indemnes de pollution. Une autre espèce de passereau, au plumage remarquablement coloré, fréquente le bord du ruisseau en été où il est aisé de l’entendre : c’est le Loriot d'Europe qui a une préférence pour les boisements de trembles mais aussi de frênes. Certains oiseaux y sont abondants comme la Grive musicienne que l’on entend surtout chanter de février à juillet. Les oiseaux de la famille des colombes y sont bien représentés. Le Pigeon ramier y est particulièrement abondant, tandis que la Tourterelle des bois se maintient dans les milieux plus ouverts. Dans ces derniers, parmi les zones de végétation basse de Genêt à balais, de Fougère aigle, de ronces et d’églantiers, s’observent l’Hypolaïs polyglotte, le Bruant zizi et, parfois même, la Pie-grièche écorcheur. En dehors des rapaces tels que la Buse variable et l’Epervier, qui peuvent y être observés toute l’année, on remarque surtout la présence de la Bondrée apivore dont le régime alimentaire se compose surtout d’insectes hyménoptères (guêpes).

Commentaires sur la délimitation
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