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Le Pic de Chaudabrit fait partie de la centaine d’affleurements basaltiques que compte le département de la Loire. Ces affleurements datent pour la plupart de douze à vingt millions d’années, au cours de l’ère tertiaire. Ils sont issus de montées de laves de basalte le long des failles séparant la plaine et les monts du Forez. C’est en effet à cette époque, au début du plissement alpin, que le bombement du Massif central accompagné d’une distension du socle, va découper celui-ci en différents blocs selon un réseau de failles orientées nord-sud, permettant ainsi les montées volcaniques. Le Pic de Chaudabrit culmine à 1065 m d'altitude. Malgré un boisement dominant, des milieux naturels variés de landes, prairies, pelouses sèches et pinèdes y subsistent. Ce site présente un très grand intérêt botanique. Les secteurs de pelouses sèches sont des habitat naturel menacé qui comptent parmi ceux dont la protection est considérée comme un enjeu européen ; ils sont en forte régression partout en France. On y trouve une diversité en orchidées intéressantes. Parmi elles, l’Orchis punaise présente un intérêt particulier. Cette orchidée est protégée en France. Elle est en forte régression du fait de la raréfaction de ses habitats. C’est dans les pelouses sèches que l’on retrouve aussi le Myosotis de Balbis, rare dans le département de la Loire et protégé dans toute la région Rhône-Alpes. La pinède a également un intérêt botanique puisqu’elle abrite une autre orchidée assez rare, : la Goodyère rampante, allusion aux stolons émis par la plante. Enfin, la Pyrole unilatérale complète la panoplie des espèces botaniques remarquables du site, avec la fougère Ophioglosse (ou "Langue de serpent").
