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La Clidane est un affluent du Chavanon, qui rejoint lui-même la Dordogne, plus au sud. Sa longue vallée orientée est-ouest entaille les vastes plateaux cristallins de l'ouest des Monts Dore.
La chênaie acidiphile à Chêne pédonculé domine l'ensemble des versants, sauf en ubac où la hêtraie apparaît localement et en amont où le Hêtre devient prépondérant, le tout modifîé par des plantations résineuses.
Localement, en bas des versants surtout ensoleillés, apparaît une chênaie neutrophile. On observe également quelques landes sèches et rochers (habitat déterminant) et, en fond de vallée, des pâtures et près de fauche, passant localement à la prairie humide ou à la magnocariçaie. Le bord de la rivière porte une aulnaie frênaie riveraine (habitat déterminant). En aval du Moulin de la Clidane, d'anciens bassins de décantation remblayés témoignent du passé minier du secteur.
La flore montre un net caractère atlantique avec le Millepertuis élégant, le Genêt d'Angleterre, et la Bruyère cendrée, tandis que le contingent montagnard diminue progressivement vers l'ouest.
L'avifaune comprend de nombreux oiseaux liés aux massifs forestiers, dont des rapaces, mais pas d'espèces de la liste rouge régionale.
En revanche, on compte parmi les mammifères la Loutre et le Putois (liste rouge régionale).
Le site montre une bonne intégrité (malgré le passage du chemin de fer) et représente un corridor écologique important dans le contexte plus monotone des plateaux cristallins de l'ouest.
La délimitation est surtout fondée sur l'unité fonctionnelle et topographique de la vallée (fonctionnalité, topographie, milieux, espèces)
