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Cette grande tourbière s'est développé dans une large dépression sur granite à biotite, à l'est du Mont Chouvet.
Parmi les types de milieux prséents, elle comporte deux habitats déterminants : les haut-marais actifs à Sphaignes (Habitat n°51.1) et les marais de transition (Habitat n°51.3).
Mais on ne note aucune autre espèce végétale protégée ou particulièrement remarquable.
Les traces d'exploitation ancienne sous forme de fosses de tourbage à différents stades de colonisation participent à cette diversité.
Ces milieux sont un éléments de la diversité biologique et écologique locale qu'il convient de prendre en compte.
Terrain 2009Le drainage (+pâturage+fauche+ amendements des parcelles de fauches connexes) a impliqué une dégradation de la tourbière en jonçaie à Juncus squarrosus, paratourbeuse de moindre intérêt écologique. Néanmoins, quelques zones de Jonçaies à Juncus acutiflorus plus oligotrophes subsistent. Plus ponctuellement le long des drains, se sont développés des tremblants à sphaignes et Carex rostrate, Potentilla palustris, qu'il convient de préserver. Notons que la tourbière de la Cham du Gray au nord présente de beaux faciès de haut marais et de jonçaie-moliniaie, préservés de toute modification hydraulique, justifiant donc une extension du périmètre au nord.
Tourbières jusqu'à ses franges de végétations prairiales ou forestières.
