ZNIEFF 910010747
Marais Despous

01 -  Répartition des espèces (faune, flore)

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L'intérêt écologique de l'Etang de Mauguio au sein duquel se trouve la ZNIEFF, est reconnu à travers divers classements dont les retombées portent notamment sur la protection et la gestion.
L'acquisition de 3 hectares par le Conservatoire du Littoral au niveau de la Capoulière est insuffisante pour permettre une protection foncière pérenne de ce site.
Certains éléments existants sur le site peuvent limiter la qualité de l'habitat de la Cistude d'Europe comme le comblement des zones humides, la salinisation des milieux, la fermeture du milieu rivulaire et la gestion inadaptée des marais et canaux.
Le développement de la cabanisation (et notamment aux lieux-dits « les Fournieux « et « la Couarche «) entraîne une fragmentation et une destruction des habitats. Elle induit aussi d'autres formes de menaces comme le comblement des roubines qui modifie le fonctionnement hydraulique général de la zone humide, le dépôt d'ordures, le captage ou détournement des eaux des résurgences et des pollutions organiques ou chimiques par exemple.
Les terres agricoles situées sur le bassin versant en amont de la ZNIEFF, induisent, par ruissellement une pollution chimique et organique.
En outre, les activités de loisirs en véhicules motorisés dégradent les habitats et la flore. 
Toutes ces menaces ont pour conséquences un état de conservation moyen des habitats de la ZNIEFF notamment au niveau des lieux-dits « les Fournieux «, « la Couarche « et « Croix Despous «.
L'enjeu majeur de cette ZNIEFF est de conserver ces types d'habitats humides halophiles ainsi que la flore patrimoniale qui s'y développe, en s'assurant :
 - du bon fonctionnement hydraulique de la zone, de manière à conserver la diversité des milieux en terme de salinité ;
 - du maintien de l'ouverture des milieux par une gestion agricole appropriée (calendriers de pâturage) dans les sansouires et les prés salés ;
 - de la bonne qualité de l'eau alimentant la zone humide (vérifier le bon traitement et la canalisation des effluents des cabanes) ;
 - de l'absence de colonisation de certaines zones du site par des plantes envahissantes comme le Séneçon du Cap (Senecio inaequidens) ou l'Aster écailleux (Aster squamatus).
Mais il s'agira avant tout de proscrire l'artificialisation de la zone (limitation des cabanes aux zones autorisées) en application de la loi Littoral et de la loi sur l'eau notamment.