ZNIEFF 910010849
Mas Larrieu

01 -  Répartition des espèces (faune, flore)
02 -  Répartition et agencement des habitats

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145 hectares de la ZNIEFF sont classés en Réserve Naturelle Nationale, gérée par la commune d'Argelès-sur-Mer, et le Conservatoire du Littoral est propriétaire de 109 ha. La réglementation imposée par le décret de création de la réserve naturelle, interdisant notamment de modifier son aspect ou son état, constitue une mesure durable de protection de ce patrimoine.
Enclavée par les grands complexes touristiques de St. Cyprien Plage au nord et Argelès plage au sud, la zone subit une très forte fréquentation touristique en période estivale.
Cette surfréquentation fragilise les habitats, perturbe la faune et détruit les espèces végétales par le piétinement, la pratique du VTT, les activités de loisir motorisées, l'abandon de déchets, le feux, etc...
Les milieux aquatiques peuvent être altérés par la qualité des eaux du Tech et de la Riberette (traitement des eaux usées en amont des cours d'eau). 
Des espèces exotiques de flore (Figuier de Barbarie, Opuntia ssp. et Canne de Provence) envahissent les dunes grises, les autres milieux et perturbent l'écosystème. La Tortue de Floride (Trachemys scripta ssp.) et du Ragondin (Myocastor coypus) sont également présents sur ce site. 
Cette ZNIEFF constitue une « zone refuge « et l'un des derniers sites « sauvages « de la plaine et du littoral du Roussillon. 
La conservation de son patrimoine suppose de :
 - gérer la fréquentation humaine, canaliser le public sur les chemins, mettre en défens des zones sensibles et contrôler la circulation des véhicules ;
 - conserver cette mosaïque d'habitats et les dépressions humides ;
 - contrôler le développement des espèces envahissantes ;
 - maintenir l'entretien des roselières et des prairies (fauche et pâturage pour cette dernière) ;
 - assurer la tranquillité de la colonie de Grand Rhinolophe dans les bâtiments ;
 - contrôler les travaux pouvant altérer les berges et boisements riverains.
Il sera également important de veiller à l'amélioration, en amont de cette zone humide, de la qualité des eaux qui alimentent Le Tech et la Riberette.