Région : LANGUEDOC-ROUSSILLON
Type de zone : 1
Rédacteur de la fiche : Conservatoire des Espaces Naturels du Languedoc-Roussillon
Altitude (m) :
minimale : 0
maximale : 0
Centroïde calculé : 43.14936° - 3.09666°
Les classements de la montagne de la Clape et de la Chapelle des Auzils avec son cimetière marin, au titre de la loi de 1930, limite les atteintes et les dégradations paysagères.
En outre, le Conservatoire du Littoral est propriétaire de nombreuses parcelles au sein de la ZNIEFF sur le versant littoral, assurant ainsi une protection foncière forte.
Le massif de la Clape a fait l'objet dans les années 2000 d'un LIFE « Chênaie verte méditerranéenne « qui a permis de proposer des orientations de gestion du massif.
La ZNIEFF est particulièrement sensible aux incendies de forêts. S'il n'est pas récurrent, ce phénomène est favorable pour les milieux ouverts du plateau riches en espèces patrimoniales. Il peut en revanche menacer les rares boisements de formation climaciques (pinède spontanée) qui sont importants à conserver. Les aménagements de défense contre les incendies pouvant avoir un impact paysager et sur la biodiversité (pistes, coupe-feu) devraient être réalisés en tenant compte des particularités écologiques du milieu.
L'embroussaillement du plateau menace les garrigues ouvertes et les pelouses au détriment des espèces patrimoniales qui s'y abritent (zone d'alimentation pour les rapaces notamment). En outre, cette tendance à la fermeture du milieu est accentuée par la disparition du pastoralisme. Le pastoralisme est un outil de gestion efficace sur le long terme, l'installation durable d'un troupeau et d'un berger semble nécessaire. Par contre, le reboisement est à proscrire sur le massif.
La fréquentation humaine intense du massif est néfaste pour les espèces de rapaces qui sont très sensibles au dérangement, en particulier pendant leur reproduction : pratique de l'escalade, fréquentation de pistes carrossables par des véhicules à moteur, randonnée VTT et pédestre si les sentiers passent près du nid, survol à faible altitude par ULM, avions ou hélicoptère. L'amélioration des zones de quiétude doit être mise en oeuvre autour des zones de reproduction des rapaces (zones rupestres en particulier) ainsi qu'au niveau de la grotte de Notre Dame des Auzils (chauves-souris), afin de limiter au maximum le dérangement humain. Concernant les espèces végétales, les populations de Centaurées de la Clape peuvent localement être menacées par le piétinement.
L'extension de l'urbanisation littorale a considérablement réduit, voire détruit les milieux humides temporaires présents au pied des falaises. Par exemple, la Grotte des Karantes, qui fonctionne comme une résurgence temporaire, est maintenant incluse dans un lotissement. Il sera aussi important à l'avenir de proscrire les aménagements sur ce type de milieux (application des diverses réglementations issues de Loi Littoral et de la Loi sur l'eau notamment).
Géomorphologie : Aucune information disponible |
Activités humaines : Aucune information disponible |
Statut de propriété : Aucune information disponible |
Mesure de protection : 12 - Périmètre d'acquisition approuvé par le Conservatoire de l'Espace Littoral 31 - Site inscrit selon la loi de 1930 32 - Site classé selon la loi de 1930 38 - Arrêté Préfectoral de Biotope 61 - Zone de Protection Spéciale (Directive Oiseaux) 80 - Parc Naturel Régional |
Patrimoniaux : | Fonctionnels : | Complémentaires : |
12 - Faunistique 15 - Reptiles 16 - Oiseaux 17 - Mammifères 42 - Floristique 46 - Phanérogames |