Région : LANGUEDOC-ROUSSILLON
Type de zone : 1
Rédacteur de la fiche : Fédération des Réserves Naturelles Catalanes, Groupe Ornithologique du Roussillon, Soldanelle
Altitude (m) :
minimale : 0
maximale : 0
Centroïde calculé : 42.43579° - 2.38929°
Cette zone est un grand espace montagnard, où se déploient des écosystèmes évoluant dans des conditions semi-naturelles ou naturelles, et soumis à une activité agricole extensive. La partie supérieure bénéficie d'un classement en Réserve Naturelle Nationale.
La tendance naturelle est à la fermeture des milieux : les prairies et les pelouses sont colonisées par des espèces ligneuses et évoluent en landes, puis en bois. Ce processus s'accompagne du vieillissement des forêts, bénéfique en termes de biodiversité ou de régénération par les essences climaciques. Ce phénomène se constate à travers le retour du Sapin pectiné dans l'étage montagnard. Les formations végétales les plus menacées par ces processus naturels sont les tourbières et les pelouses montagnardes et subalpines, riches en espèces patrimoniales.
Ce territoire est une zone d'estive, partagée par trois groupements pastoraux, et fréquentée par les bovins et quelques ovins. Le pâturage contribue au maintien de zones ouvertes à moyenne altitude. Il s'accompagne d'actions de réouverture de landes et pré-bois par action mécanique ou brûlage dirigé. Des précautions particulières doivent toutefois être adoptées en limitant le piétinement des zones humides par les troupeaux, et en créant des mises en défens de celles-ci. C'est déjà le cas pour certaines d'entre elles.
L'adaptation de la pression pastorale permet la réouverture des milieux sans dégradation. A défaut, les brûlages dirigés, en période froide, peuvent être préconisés sur de petites superficies.
Des perturbations peuvent également être occasionnées par les traitements parasitaires du bétail.
Les boisements sont en forêt domaniale, classés en forêt de protection ou en propriété privée. Il est préconisé d'éviter les semis d'essences allochtones, et d'adopter des calendriers de travaux qui tiennent compte des périodes de sensibilité de l'avifaune (reproduction).
Par ailleurs, des travaux d'ouverture de la strate arbustive dans certains secteurs peuvent être menée spécifiquement pour améliorer les biotopes du Grand tétras, espèce particulièrement menacée sur le massif du Canigou.
Les risques érosifs sont assez importants sur des pentes fortes et des substrats meubles.
Chasseurs, pêcheurs, cueilleurs et randonneurs fréquentent le site.
Divers chemins de randonnées permettent l'accès au pic du Costabonne ou au massif du Canigou. Cette fréquentation n'est pas massive. Elle peut cependant être préjudiciable pour certaines espèces animales à des périodes particulières de leur cycle de vie (reproduction, nourrissage des jeunes, hivernage...).
Un accès motorisé est possible par la piste des Belges, jusqu'aux plus hautes altitudes.
Le retour éventuel de grands prédateurs, du fait de leurs dynamiques naturelles, doit s'accompagner de mesures de protection des troupeaux. Des indices de présence ont été officialisés par les services de l'Etat.
Géomorphologie : Aucune information disponible |
Activités humaines : Aucune information disponible |
Statut de propriété : Aucune information disponible |
Mesure de protection : 32 - Site classé selon la loi de 1930 36 - Réserve naturelle nationale 61 - Zone de Protection Spéciale (Directive Oiseaux) 80 - Parc Naturel Régional |
Patrimoniaux : | Fonctionnels : | Complémentaires : |
12 - Faunistique 14 - Amphibiens 16 - Oiseaux 17 - Mammifères 41 - Insectes 42 - Floristique 44 - Bryophytes 45 - Ptéridophytes 46 - Phanérogames |