English Version
Commentaire général
Les Barres de Cuers culminent au Pilon St Clément (704 m). Ce secteur permet, au point de vue paléogéographique l’observation de l’évolution d’une plateforme carbonatée au Jurassique en Provence.
Sur un plan touristique, magnifique panorama du Pilon St Clément et des Barres de Cuers. Bel alignement de falaises présentant un grand intérêt ornithologique.
Flore et habitats naturels
Les falaises des Barres de Cuers se rattachent aux formations identiques des collines toulonnaises. On y retrouve un cortège nettement thermophile où abondent la fougère Cheilanthes acrostica et le Lavatère maritime. Le Choux et la Julienne à feuilles lacinnées y sont en revanche rares (Brassica montana et Hesperis laciniata). Sur les reliefs en arrière des corniches, le Genêt de Lobel est ponctuellement présent dans la garrigue à romarin. En revanche, l’observation de la Gagée de Lacaita est contemporaine. Boisements d’ubac riches en Aliboufier (Styrax officinalis).
Faune
Neuf espèces animales d’intérêt patrimonial sont présentes dans cette zone.
Le Petit Rhinolophe (Rhinolophus hipposideros), espèce remarquable en régression marquée, plutôt thermophile et anthropophile occupe au moins une des cavités souterraines présente sur ce site.
L’avifaune nicheuse est représentée par l’Autour des palombes (Accipiter gentilis), le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus), la Bondrée apivore (Pernis apivorus), le Grand-duc d’Europe (Bubo bubo), le Bruant proyer (Emberiza calandra) et le Monticole bleu (Monticola solitarius).
Une espèce de papillon déterminante est signalée, le Faux cuivré smaragdin ou Ballous (Tomares ballus), espèce rare et localisée de Lycaenidae des garrigues ouvertes, pelouses, abords de cultures ou oliveraies extensives bien exposées, se reproduisant sur diverses fabacées.
Un chilopode déterminant est également présent dans la zone : Lithobius fagniezi, espèce lithobiomorphe troglobie endémique du Var, rare et très localisée, vivant exclusivement dans quelques grottes de ce département (Jeannel, 1926 ; Iorio, 2010b) ; pour cette raison mais aussi parce que son milieu de vie peut être très vulnérable aux perturbations anthropiques, il possède une très forte valeur patrimoniale.
Le site couvre l'ensemble des barres de Cuers (par ailleurs ZNIEFF de type I) et les collines boisées situées au nord, jusqu'en limite de la Plaine de la Roquebrussanne, A l'Est et à l'Ouest, les limites sont définies par le couverture boisée et des critères géomorphologiques (cols et vallons),
