Commentaire général
Zone essentiellement forestière à l’ouest et au nord (caractérisé par une mosaïque de friches parfois halophiles et de pinèdes de pins parasols), surplombant des falaises maritimes. Le substrat est cristallin et la partie sud se situe sur les terrains métamorphiques. Le centre et l’est de la Presqu’île sont d’avantage anthropisés. Mais un urbanisme lâche a permis à des ensembles forestiers ou dunaires intéressants de persister.
Flore et habitats naturels
Les forêts de l’ouest du site sont un bel exemple de Chênaie verte littorale à Arisarum, avec en sous bois des espèces témoignant de la douceur et de l’humidité relative du climat local : Laurier sauce, Myrte… Elles passent rapidement à des formations assez classiques du littoral rocheux siliceux provençal, mais ici en bel état. Ces formations sont plus fragmentaires dans le reste de la presqu’île du fait du mitage causé par l’urbanisation. De belles pinèdes entrecoupées de zones ouvertes subsistent toutefois. Ces pelouses ouvertes comportent quelques espèces remarquables comme divers Sérapias ou encore la Linaire grecque (Kickxia commutata). La proximité des habitations explique sans doute la présence d’espèces plus méridionales en cours d’installation comme le Palmier nain ou la Scille maritime (Chamaerops humilis, Drimia maritima)
Faune
Ce secteur d’un certain intérêt pour la faune abrite seize espèces animales patrimoniales dont sept espèces déterminantes.
Les falaises et zones rupestres hébergent des chauves-souris telles que le Molosse de Cestoni (Tadarida teniotis) et des oiseaux nicheurs tels que le Faucon pèlerin, le Martinet pâle et le Monticole bleu. Le Murin à oreilles échancrées (Myotis emarginatus) a été observé en gîte et déplacement sur ce secteur. Les friches et les bois situés au nord abritent le Coucou geai et le Cochevis huppé qui se reproduisent localement, de même que la Tortue d’Hermann.
Chez les insectes, trois espèces déterminantes de Coléoptères endogés, endémiques du Var et de Provence, sont à signaler : Entomoculia coiffaiti, Leptotyphlus collensis et Mayetia henryi.
Zone qui englobe les secteurs restés naturels ou semi naturels, ainsi que les ilots périphériques de la Presqu’île, où se concentrent les éléments patrimoniaux.