Commentaire général
Ruisseau à régime temporaire, le Pansard est le principal affluent du Maravenne. Il prend sa source dans la forêt domaniale des Maures. Le débit de ce cours d’eau varie fortement en fonction des pluies.
Flore et habitats naturels
Le vallon du Pansard se caractérise par la présence exceptionnelle de peuplements à Lauriers roses sauvages. Le développement de ce type de formation est rendu possible par la conjonction de conditions climatiques (sécheresse estivale, douceur hivernale), hydrauliques et hydrologiques (cours d’eau asséchés en été sur presque tout leur parcours) particulières.
On trouve également dans ce vallon des sols issus et développés sur matériaux métamorphiques qui constituent des associations ou des séquences très intéressantes pour les sols non calcaires des régions provençales :
- des sols peu évolués humifères (rankers) ou d’apports colluviaux ou alluviaux, sableux avec ou sans cailloux,
- des sols évolués brunifiés, sols bruns modaux, acides ou lessivés,
- des sols à sesquioxydes de fer, fersiallitiques lessivés sur alluvions anciennes à cailloux.
Faune
Le Pansard et ses rives présentent un certain intérêt au niveau faunistique. Huit espèces animales patrimoniales, dont cinq sont déterminantes, y sont présentes.
En ce qui concerne l’avifaune, trois espèces ont ici été signalées en tant que nicheuses : le Martin pêcheur d’Europe (Alcedo atthis), le Guêpier d’Europe (Merops apiaster) et le Bruant proyer (Emberiza calandra).
Les reptiles sont représentés par la Cistude d'Europe (Emys orbicularis), espèce déterminante inféodée aux zones humides.
Les insectes sont quant à eux représentés par quatre espèces déterminantes de coléoptère, le Carabique Bembidion siculum winkleri (= Ocydromus siculus winkleri), espèce menacée d’extinction, présente en France uniquement dans le Var et les Pyrénées orientales et trois espèces endogées (se développant dans le sol), endémiques de Provence (Amaurops jeanneli, Leptotyphlus londensis, Mayetia debilis).
Cette ZNIEFF suit le cours du Pansard depuis le lieu-dit Camp Long jusqu’à son confluent avec le Maravenne (extension de la Nériaie).