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Description
Localisé dans la partie nord est du département des Hautes Alpes, dans la région du Briançonnais, le site est établi sur les contreforts nord du massif du Queyras, en versant nord du Col d’Izoard.
Il est installé sur un substrat d'éboulis et de moraines mélangés, ponctué d'affleurements dolomitiques.
Etabli dans la zone biogéographique des Alpes internes briançonnaises, il est soumis à un climat montagnard de type continental marqué.
Débutant à l’étage de végétation subalpin inférieur, à environ 1750 m d'altitude, le site culmine à 2684 m à l'Arpelin. Il est principalement inclus dans les étages de végétation subalpin et alpin inférieur.
Dominé par un sommet ébouleux, il est caractérisé par des pelouses, des prairies subalpines, des landes et des forêts de Mélèze (Larix decidua) et Pin cembrot (Pinus cembra).Milieux remarquables
Les quatre habitats déterminants que compte le site sont : les éboulis calcaires fins, représentés notamment par des formations à Liondent des montagnes (Leontodon montanus) et à Bérardie laineuse (Berardia subacaulis) [assoc. phyto. Leontodontetum montani (61.2321) et Berardietum lanuginosi (61.2322)], les forêts fraîches d’ubac sur calcaire à Pin à crochets (Pinus uncinata) [all. phyto. Erico carneae Pinion sylvestris (42.4212)] et les cembraies et mélezins cembraies à Calamagrostide velue (Calamagrostis villosa) (42.3).
Trois autres habitats remarquables sont également présents et se répartissent entre des forêts et des milieux rocheux. Ce sont : les mélèzins cembraies ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembrot (Pinus cembra) (42.3), les formations végétales des rochers et falaises calcaires [all. phyto. Potentillion caulescentis et Violo biflorae Cystopteridion fragilis (62.15)], et les éboulis calcaires alpins [all. phyto. Thlaspion rotundifolii (61.2)].Flore
Trois espèces végétales déterminantes sont présentes sur le site. Deux d’entresentre elles sont protégées en région Provence Alpes Côte d’Azur : la Pyrole intermédiaire (Pyrola media), inféodée aux bois de conifères et rhodoraies et le Saule pubescent (Salix laggeri) arbuste endémique des Alpes qui se développe au niveau des alluvions humides et des bords de torrents, où il forme des fourrés ripicoles denses.
La troisième espèce végétale déterminante, relativement rare dans le département des Hautes Alpes, est la Calamagrostide velue (Calamagrostis villosa), graminée caractéristique des forêts subalpines de conifères en situation fraîche.
Quatre espèces végétales déterminantes sont présentes sur le site, dont une est protégée au niveau national : le Saule à feuilles de myrte (Salix breviserrata) et deux autres en région Provence Alpes Côte d’Azur : la Pyrole intermédiaire (Pyrola media), inféodée aux bois de conifères et rhodoraies, et le Saule pubescent (Salix laggeri), arbuste endémique des Alpes qui se développe au niveau des alluvions humides et des bords de torrents, où il forme des fourrés ripicoles denses.
La quatrième espèce végétale déterminante, relativement rare dans le département des Hautes Alpes, est la Calamagrostide velue (Calamagrostis villosa), graminée caractéristique des forêts subalpines de conifères en situation fraîche et acide.
Par ailleurs, trente quatretrente-quatre espèces végétales remarquables y sont recensées, parmi lesquelles l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina), plante spectaculaire protégée au niveau national. Parmi les autres espèces à forte valeur patrimoniale, figurent notamment l'Arabette d'Allioni (Arabis allionii), la Laîche blanche (Carex alba), relativement rare dans le département, l’Orchis racine de corail (Corallorrhiza corallorhiza) discrète orchidée des forêts montagnardes sèches, la Violette du Mont Cenis (Viola cenisia), la Violette des rochers (Viola rupestris), la Pyrole à une fleur (Moneses uniflora), la Polygale des Alpes (Polygala alpina)...
Par ailleurs, ces forêts comptent une espèce remarquable, avec l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina), plante spectaculaire protégée au niveau national.Faune
Huit espèces animales patrimoniales, toutes remarquables, sont présentes sur ce site.
Chez les mammifères, on note la présence du Cerf élaphe (Cervus elaphus). Chez les oiseaux, le site comprend trois espèces remarquables, l’Aigle royal (Aquila chrysaetos), le Pic noir (Dryocopus martius) et le Tétras lyre (Tetrao tetrix), espèce fragile, emblématique des Alpes.
Chez les invertébrés, on peut citer la présence d'un insecte Lépidoptèrelépidoptère, le Petit Apollon (Parnassius corybas sacerdos), espèce remarquable et protégée en France, des bords des torrents et autres zones humides des étages subalpin et alpin, dont la chenille est inféodée au Saxifrage faux aïzoon (Saxifraga aizoides), et de trois insectes Orthoptèresorthoptères, le Sténobothre cottien (Stenobothrus cotticus), espèce remarquable de criquet endémique de l'arc alpin, inféodée aux éboulis, rochers à végétation maigre et pelouses écorchées entre 2000 et 2800 m d’altitude, la Miramelle piémontaise (Epipodisma pedemontana), espèce remarquable des prés landes des étages alpin et subalpin, entre 1800 et 2900 m d’altitude, endémique des Alpes franco italiennes, et la Miramelle des frimas (Melanoplus frigidus frigidus), criquet remarquable d'affinité boréo alpine qui s'observe surtout au dessusau-dessus de 2000 m et jusqu'à la limite des névés.
Fonctionnalité/Liens éventuels avec d’autres ZNIEFF
Cette ZNIEFF de type 1 est incluse dans la ZNIEFF de type 2 «05_106_100 Vallées de la haute Cerveyrette et du Blétonnet versants ubacs du Grand pic de Rochebrune».
Il s’inscrit par ailleurs dans le système forestier fonctionnel comprenant les vastes étendues boisées, qui bordent les contreforts nord et ouest du massif du Queyras.
Les limites du site englobent un système forestier de haute valeur patrimoniale, établi sur un versant d’ubac. Le périmètre suit des éléments majeurs de la topographie composés de crêtes et talwegs et des repères géographiques importants, lorsqu’il en existe.
