Description de la zone
Le Rocher de Roquebillière est constitué d’un chaos de gneiss leptynitique rose. Ce petit secteur de maquis, malheureusement en partie envahi de Mimosas, est l’un des derniers espaces naturels à proximité immédiate du littoral des Alpes-Maritimes. Situé dans l’espace périurbain cannois, il est très fréquenté et de ce fait, passablement dégradé.
Flore et habitats naturels
On y trouve deux fougères déterminantes, la Doradille lancéolée (Asplenium obovatum subsp. billotii) dans les fissures de rochers (communauté du Phagnalo saxatilis Cheilanthion maderensis) et Polystic à dents sétacées (Polystichum setiferum) dans les endroits les plus frais et humides. Dans les pelouses temporairement humides de l’Isoetion durieui se trouvent des géophytes tels que l’Isoëtes de Durieu (Isoetes duriei) et la Romulée de Rolli (Romulea rollii).
Faune
Une seule espèce d’oiseau remarquable, probablement nicheuse, a été observée sur ce site : le Petit-duc scops (Otus scops).
Concernant les reptiles, notons la présence de la Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus), espèce remarquable du sud de la France, de la péninsule Ibérique et du Maghreb qui affectionne les garrigues ouvertes et les milieux karstiques bien exposés, et de la Couleuvre à échelons (Zamenis scalaris), espèce remarquable à distribution franco-ibérique, typique du cortège provençal et affectionnant les milieux secs et broussailleux.
Des inventaires complémentaires devraient permettre d’améliorer les connaissances sur ce site.
La ZNIEFF prend en compte la zone correspondant à l’arrêté de Biotope du rocher de Roquebilière et intègre une partie du vallon à la limite des communes de Cannes et du Cannet.