ZNIEFF 930020194
ÉTANG DE L'ESTOMAC - SALINS DE FOS - LA MARRONÈDE

(n° régional : 13128100)

Commentaires généraux

Commentaire général
Ensemble constitué de deux parties : au nord l’étang de l’Estomac et au sud, les anciens salins de Fos avec leur réseau de digues. Au milieu de cet ensemble, se rencontrent des pelouses sèches et quelques affleurements rocheux.
Flore et habitats naturels
Comme souvent dans les anciennes salines, la forte artificialisation du milieu nécessaire à la production de sel a fortement sélectionné la flore. On y trouve néanmoins d’importantes et belles pelouses à saladelles (Limonium spp.), et des fourrés salés à Salicorne ligneuse. Les éléments de pelouses sèches permettent à quelques populations limitées d’Allium chamaemoly et du très rare Gagea mauritanica de subsister.

Flore et habitats naturels

Comme souvent dans les anciennes salines, la forte artificialisation du milieu nécessaire à la production de sel a fortement sélectionné la flore. On y trouve néanmoins d’importantes et belles pelouses à saladelles (Limonium spp.), et des fourrés salés à Salicorne ligneuse. Les éléments de pelouses sèches permettent à quelques populations limitées d’Allium chamaemoly et du très rare Gagea mauritanica de subsister.

Faune
Le complexe étang de l’Estomac   Salins de Fos   la Marronède héberge dix espèces d’intérêt patrimonial dont quatre sont déterminantes et six remarquables.
Il offre un panel très intéressant d’espèces aviennes dépendantes du milieu aquatique, notamment celles plutôt inféodées aux milieux saumâtres à salés. C’est le cas notamment de plusieurs espèces nicheuses de laro-limicoles : des  déterminantes comme, l’Avocette élégante (Recurvirostra avocetta), le Chevalier gambette (Tringa totanus), la Nette rousse (Netta rufina), la Sterne pierregarin (Sterna hirundo) et la Sterne naine (Sternula albifrons) et des remarquables  telles que l’Echasse blanche (Himantopus himantopus), , le Petit Gravelot (Charadrius dubius) et le Gravelot à collier interrompu (Charadrius alexandrinus), l’Huîtrier pie (Haematopus ostralegus ainsi que le Tadorne de Belon (Tadorna tadorna). Ce site présente aussi un intérêt pour de nombreuses espèces en migration ou en hivernage, principalement des oiseaux d’eau ou des rapaces. La plupart des espèces de limicoles visibles dans les Bouches du Rhône y a été observée, parmi les espèces hivernantes ou migratrices de passage, présentes sur le site avec des effectifs importants, citons deux espèces déterminantes, le Flamant rose (Phoenicopterus ruber) jusqu’à 900 individus, la Mouette mélanocéphale (Ichthyaetus melanocephalus) jusqu’à 1000 individus en dortoir. D’autres espèces non déterminantes et non remarquables peuvent être citées car elle témoigne également de l’intérêt global de ce site pour l’hivernage et la migration : le Courlis corlieu (Numenius phaeopus) jusqu’à 30 individus, la Foulque macroule (Fulica atra) jusqu’à 500 individus recensés, et le Grand Cormoran (Phalacrocorax carbo) présent en dortoir comptant jusqu’à 100 individus.
La Cistude d’Europe (Emys orbicularis), une espèce déterminante inféodée aux zones humides et localisée en PACA, est présente aux salins.Concernant les insectes, citons la présence de Cryptocheilus rubellus, imposante espèce déterminante  de la famille des Pompilidae (« guêpes » prédatrices d’araignées) d’affinité méditerranéenne.

Commentaires sur la délimitation

Limites imposées par celle de la zone humide. A l’intérieur de cette zone, se trouvent des pelouses sèches au niveau de points hauts. Par soucis de cohérence des cortèges floristiques, les pelouses relictuelles situées au nord ouest ont aussi été intégrées.