French Version
Description de la zone
Ensemble de collines et plateaux molassiques situé entre la Crau et l’étang de Berre. Plusieurs petites zones humides occupant des dépressions d’origine éoliennes s’y rencontrent.
Flore et habitats naturels
Les garrigues montrent plusieurs peuplements d’Hélianthème à feuilles de marum. Sur les coteaux marneux biens exposés et devenant très secs l’été se rencontrent les pelouses du Convolvulo Ononidetum pubescentis, en particulier au niveau des falaises au-dessus de l’étang de Berre. Le Statice de Provence possède une de ces rares localités françaises sur les falaises et coteaux soumis aux embruns salés au-dessus de l’étang. Enfin, il conviendrait de rechercher la Salicaire à trois bractées dans les secteurs humides du plateau où elle fut autrefois indiquée. Dans l’anse de Monteau se développe un petit marais d’eaux douces à faiblement saumâtres à flore diversifiée : des peuplements importants de Cyperus fuscus et Samolus valerandi et une Cladiaie.
Faune
Six espèces patrimoniales sont inventoriées localement dont une espèce déterminante.
Ce secteur de collines situé au sud-ouest de l’Etang de Berre possède un certain intérêt ornithologique avec deux espèces remarquables comme nicheurs. Il est recensé au moins trois couples de Grand-Duc d’Europe (Bubo bubo) et huit à neuf couples de Tadorne (Tadorna tadorna) sur le site de Monteau en bordure de l’Etang de Berre.
Plusieurs espèces de reptiles sont présentes sur le secteur : le Seps strié (Chalcides striatus), espèce remarquable à répartition Franco-Ibérique qui fréquente les garrigues, les pelouses et les friches de Provence, sous les pierres et autres gîtes favorables, la Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus), espèce remarquable du sud de la France, de la péninsule Ibérique et du Maghreb qui affectionne les garrigues ouvertes et les milieux karstiques bien exposés, et la Couleuvre à échelons (Zamenis scalaris), espèce remarquable à distribution franco-ibérique, typique du cortège provençal et affectionnant les milieux secs et broussailleux.
Limites dictées par la topographie et la géologie tout en évitant les secteurs trop fortement artificialisés (secteurs d’Istres et de Miramas).
