ZNIEFF 930020394
GORGES DU GUIL - COMBE DU QUEYRAS ET MILIEUX STEPPIQUES DE MONT-DAUPHIN À CHÂTEAU-QUEYRAS

(n° regional: 05108134)

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Description de la zone 

Localisé dans la partie est du département des Hautes-Alpes, à la jonction de la région du Guillestrois et de la bordure ouest du Parc Naturel Régional du Queyras, le site correspond pour l’essentiel aux gorges du Guil, et au versant adret de la basse, vallée du Guil entre Mont Dauphin et Château Queyras. Il est établi sur la partie occidentale calcaire du massif.

Localisé dans la zone biogéographique intra alpine du Briançonnais Queyras, il est soumis à un climat montagnard de type continental marqué.

Débutant à environ 890 m d'altitude, le site qui atteint 2 260 m d'altitude, est inclus dans les étages de végétation montagnard et subalpin.

Traversé par le torrent du Guil dans sa partie basse et bordé par des mélézins dans sa partie haute, il est caractérisé par d'immenses pinèdes d'adret et d'ubac à Pin sylvestre (Pinus sylvestrsis) et localement à Pin à crochets (Pinus uncinata), associées à de larges zones ouvertes ou semi ouvertes, comprenant des prairies de fauche et des parcours ovins sur pelouses sèches et de landes, ainsi que des milieux rocheux, ravins et éboulis thermophiles.

Habitats naturels

Le site abrite quatre habitats déterminants. Les pelouses steppiques sub continentales [all. phyto. Stipo capillatae Poion carniolicae (E1.24)], d'une très grande valeur patrimoniale,est particulièrement caractéristique, avec l’ensemble de son cortège floristique, enrichi d'espèces végétales d'origine orientale. Les pelouses calcicoles alpines et subalpines à Séslérie bleutée (Sesleria caerulea) et Avoine des montagnes (Helictotrichon sedenense) [all. phyto. Seslerion caeruleae (E4.432)], les mélézins cembraies ou forêts de Mélèze (Larix decidua) et de Pin cembro (Pinus cembra) (G3.23) et les bas marais alcalins à Laîche de Davall (Carex davalliana) [all. phyto. Caricion davallianae (D4.13)].

Quatre autres habitats remarquables sont également présents :  les prairies de fauche d’altitude [all. phyto. Triseto flavescentis Polygonion bistortae (E2.31)], les pinèdes de Pin sylvestre (Pinus sylvestris) [all. phyto. Ononido rotundifolii Pinion sylvestris G3.43)], les formations végétales des rochers et falaises calcaires [all. phyto. Potentillion caulescentis et Violo biflorae Cystopteridion fragilis (62.15)] et les landes sèches d’adret à Genévrier sabine (Juniperus sabina) [sous all. phyto. Berberido vulgaris Juniperenion sabinae (F2.231)], élément de dynamique succédant aux pelouses sèches.

Flore

La flore du site est d’une grande valeur patrimoniale et recèle de nombreuses espèces végétales. 25 espèces végétales déterminantes sont présentes, dont six sont protégées au niveau national : le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus), orchidée à floraison spectaculaire typique des hêtraies sèches et hêtraies-pinèdes sylvestres, l'Orchis de Spitzel (Orchis spitzelii), l'Aster amelle (Aster amellus), belle astéracée à floraison automnale affectionnant les pelouses sèches et les lisières forestières se trouvant en voie de raréfaction généralisée en France, l'Astragale queue de renard des Alpes (Astragalus alopecurus), fabacée atteignant 1 m de hauteur, à floraison spectaculaire, affectionnant les pelouses et landes d’affinités steppiques, le Dracocéphale d'Autriche (Dracocephalum austriacum), lamiacée à floraison spectaculaire inféodée aux rocailles et pelouses steppiques, rarissime en France, et la Violette à feuilles pennées (Viola pinnata), historiquement signalée et à rechercher dans les pinèdes et escarpements rocheux.

Huit autres sont protégées en Provence-Alpes-Côte d’Azur : le Cotonéaster du Dauphiné (Cotoneaster delphinensis), le Jonc arctique (Juncus arcticus), plante arctico-alpine rare des marécages et bords de ruisselets, le Dactylorhize couleur de sang (Dactylorhiza incarnata subsp. cruenta), la Gymnadenie odorante (Gymnadenia odoratissima), inféodée aux marécages, la Violette des collines (Viola collina), la Laîche à deux étamines (Carex diandra), rare cypéracée caractéristique des tourbières et bas marais tremblants, la Fraxinelle blanche (Dictamnus albus), belle rutacée des lisières et broussailles sèches qui serait à retrouver, et le Saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides). Les autres espèces déterminantes du site sont : l’Hyménolobe couché (Hornungia procumbens), découverte récemment sur les parois de poudingue de Mont-Dauphin et à rechercher ailleurs dans la vallée, la Pulsatille des montagnes (Pulsatilla montana), le Buplèvre des Alpes (Bupleurum alpigenum), grand buplèvre localisé en France à la haute vallée de la Durance et au Queyras, où il occupe les prairies de fauche, mégaphorbiaies et lisières forestières fraîches, l'Orchis musc (Herminium monorchis), la Campanule de Bologne (Campanula bononiensis), très rare et à retrouver sur le site, l'Astragale d'Autriche (Astragalus austriacus), petite fabacée plus largement répartie en Europe centrale, très rare en France, où elle est localisée aux pelouses d'affinités steppiques des vallées de la Durance et de l'Ubaye, le Pied d'alouette douteux (Delphinium dubium), spectaculaire renonculacée des mégaphorbiaies subalpines, des aulnaies vertes et des prairies fraîches, la Potentille inclinée (Potentilla inclinata), le Cotonéaster de l'Atlas (Cotoneaster nebrodensis), le Cotonéaster intermédiaire (Cotoneaster intermedius) et l'Aster linosyris (Galatella linosyris).

Le site abrite également 7 espèces remarquables, dont 4 sont protégées au niveau national : la Petite massette (Typha minima), la Primevère marginée (Primula marginata), spectaculaire plante des parois calcaires, la Gagée des champs (Gagea villosa), petite liliacée liée aux pelouses sèches et cultures, et l'Ancolie des Alpes (Aquilegia alpina). La Fétuque de Chas (Festuca chasii) et le Théson de Bavière (Thesium bavarum) sont les autres espèces remarquables du site, toutes deux localisées dans le département aux Gorges du Guil.

Faune

Soixante espèces animales patrimoniales, dont 21 déterminantes, fréquentent ce site.

Les mammifères comprennent deux espèces de chauve-souris déterminantes, le Petit Murin (Myotis blythii) espèce thermophile chassant en milieux ouverts et le Grand Murin (Myotis myotis), espèce plutôt commune mais localement en régression ainsi que le Cerf élaphe (Cervus elaphus), grand ruminant remarquable, aujourd’hui plutôt forestier, en expansion géographique et numérique en France et en région PACA, présent jusqu’à 2 500 m.

Au niveau des oiseaux nicheurs locaux, citons notamment chez les déterminants, le Faucon pèlerin (Falco peregrinus) et le Moineau soulcie (Petronia petronia), espèce paléoxérique, d’affinité méridionale. De nombreuses espèces remarquables sont aussi mentionnées localement : l'Aigle royal (Aquila chrysaetos), espèce holarctique assez rare en PACA et présente du littoral à la haute montagne (concentrée sur les trois départements alpins) dans les milieux ouverts à sites rupestres, le Grand-duc d'Europe (Bubo bubo), qui utilise tous les habitats rocheux comme lieux de reproduction, du niveau de la mer à l'étage subalpin, le Venturon montagnard (Carduelis citrinella), espèce paléo-montagnarde typique des boisements de conifères semi-ouverts, le Cincle plongeur (Cinclus cinclus), espèce liée aux cours d’eau froids, propres et bien oxygénés, à courant plutôt vif, entre 100 et 2 400 m d’altitude, le Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus), rapace d’affinité méridionale, au régime alimentaire ophiophage, le Pic noir (Dryocopus martius), oiseau des forêts de conifères assez âgées, entre 700 et 2 200 m d'altitude, d'où il dépend d'arbres de grande taille dans lesquels il peut creuser ses cavités de repos ou de nidification, le Bruant fou (Emberiza cia), oiseau qui affectionne les pelouses et les landes avec rocailles bien ensoleillées, les éboulis avec des buissons et des arbres clairsemés, les landes ouvertes, etc. et menacé par la fermeture des milieux, la Pie-grièche écorcheur (Lanius collurio), espèce des milieux ouverts et semi-ouverts, en régression à l’heure actuelle, l'Alouette lulu (Lullula arborea), espèce des paysages ouverts à semi-ouverts, le Petit-duc scops (Otus scops), petit rapace nocturne se reproduisant dans les cavités des arbres ou des vieux murs, le Moineau cisalpin (Passer italiae), le Tichodrome échelette (Tichodroma muraria), espèce paléo-montagnarde relativement rare, recherchant les gorges et escarpements rocheux et la Huppe fasciée (Upupa epops), espèce de milieux semi-ouverts, d’affinité méridionale.

Les reptiles sont représentés par deux espèces remarquables, le Lézard des souches (Lacerta agilis), espèce d’affinité médio européenne nordique, des landes, lisières de forêts et prairies herbeuses jusqu’à 2 000 m d’altitude, dont les populations régionales, peu nombreuses, sont isolées et fragmentées et la Couleuvre verte et jaune (Hierophis viridiflavus), espèce à répartition majoritairement Franco-Italienne qui privilégie les fourrés et les friches. Notons la présence du Sonneur à ventre jaune (Bombina variegata), espèce déterminante d’amphibiens à effectifs faibles et vulnérable, en déclin, d’affinité médio européenne et montagnarde, affectionnant les petits points d’eau peu profonds, dans les endroits restant frais et humides en été. 

Un poisson remarquable est connu sur la zone : la Truite commune (Salmo trutta fario), espèce se reproduisant dans les cours d'eau bien oxygénés des torrents de montagnes ou des rivières de plaines fraîches est présente sur le secteur.

Le peuplement entomologique est représenté par de nombreuses espèces d'intérêt patrimonial.

Chez les lépidoptères sont présentes six espèces déterminantes : le Moiré de Provence (Erebia epistygne), papillon d’affinité méditerranéo-montagnarde dont l’aire de répartition ibéro-provençale est morcelée et restreinte, inféodée aux pelouses sèches à fétuques (surtout Festuca cinerea), l’Alexanor (Papilio alexanor), espèce protégée au niveau européen, rare et dont l’aire de répartition est morcelée, inféodée aux éboulis et pentes rocailleuses jusqu’à 1 700 m d’altitude où croît sa plante hôte locale Ptychotis saxifraga, le Semi-Apollon (Parnassius mnemosyne), également protégé au niveau européen, d'affinité montagnarde et lié à la présence de corydales, qui fréquente les pelouses et les lisières forestières, surtout entre 1 000 et 2 000 m d’altitude, le Sphinx de l'argousier (Hyles hippophaes), espèce elle aussi protégée en Europe, inféodée aux ravines sèches, berges de cours d'eau peuplées d'Argousiers, rare et probablement en régression, dont le bassin de la Durance représente un bastion en France, l'Alpestre (Rhegmatophila alpina),  Notodontidae dont les chenilles se nourrissent de saules et de peupliers, et l’Isabelle (Graellsia isabellae), espèce emblématique des Alpes du sud, protégée au niveau européen, de répartition ouest-méditerranéenne morcelée (en France : Hautes-Alpes, Alpes de-Haute-Provence et Pyrénées-Orientales), principalement inféodée aux peuplements de Pin sylvestre des versants abrités entre 600 et 1 800 m d’altitude. Ces espèces déterminantes sont accompagnées de huit espèces remarquables : la Zygène des bugranes (Zygaena hilaris), espèce d'hétérocère zygénidés, d'affinité ibéro-provençale, liée aux pelouses et friches sèches où croît sa plante hôte (Bugrane jaune Ononis natrix), l’Hermite (Chazara briseis), espèce en forte régression, liée aux milieux très ouverts, secs et rocailleux où croissent ses plantes-hôtes, plusieurs graminées (fétuques et brachypodes), le Grand sylvain (Limenitis populi), espèce de Nymphalidé typique des lisières et clairières à Trembles, la Mélitée des digitales (Melitaea aurelia), espèce euro-sibérienne liée aux pelouses sèches, landes et lisières fleuries jusqu'à 1 500 m d'altitude, l’Apollon (Parnassius apollo), espèce d'affinité montagnarde, protégée au niveau européen, peuplant les rocailles, pelouses et éboulis à Crassulacées et Saxifragacées entre 500 et 2 500 m d’altitude, l’Azuré de la croisette (Phengaris alcon), espèce protégée en France, liée aux pelouses et prairies des étages montagnards et subalpins où croît sa plante hôte (Gentiane croisette Gentiana cruciata) et vit sa fourmi hôte (surtout Myrmica schencki), l’Hespérie des cirses (Pyrgus cirsii), espèce d’Hespéridés en régression, inféodée aux milieux ouverts et secs, et la Proserpine (Zerynthia rumina), espèce d’affinité ouest-méditerranéenne protégée en France, dont la chenille vit sur l’Aristoloche pistoloche (Aristolochia pistolochia) dans les forêts claires et sur les coteaux pierreux, chauds et ensoleillés jusqu’à 1 100 m d’altitude.

Le cortège des coléoptères est composé de quatre espèces déterminantes, le Carabe de Solier (Carabus solieri), espèce protégée en France, endémique des Préalpes occidentales et de Ligurie, des pelouses subalpines et lisières forestières aux étages montagnards et subalpins, et plus localement à plus basse altitude dans des pinèdes humides dans les collines azuréennes, l'Acméops marginé (Acmaeops marginatus), Cerambycidae eurasiatique lié en France aux conifères blessés des forêts de montagne, très localisé et jamais abondant, le Cardinal triste (Pytho depressus), espèce ouest-paléarctique, prédatrice sous-corticale dans les conifères morts des forêts de haute montagne en France, où elle est rare et cantonnée aux vieux boisements ainsi que l’Elateridae Anostirus gabilloti. Ces coléoptères sont accompagnés de cinq espèces remarquables : le Salpingidae Colposis mutilatus, espèce eurosibérienne des forêts de conifères d'altitude, où elle vit sur les branches mortes en se nourrissant de champignons et de pucerons, présente en France uniquement dans le sud-est et en grande partie en PACA, le longicorne Etorufus pubescens, espèce saproxylique des forêts de pins d'altitude, présente en France seulement dans les Pyrénées et en PACA, le longicorne Glaphyra marmottani, espèce du nord de la Méditerranée et d'Europe centrale, pyrophile et liée aux forêts naturelles de pins, très localisée en France dans le sud du pays, le taupin Hypoganus inunctus, espèce localisée se développant dans le bois en décomposition de feuillus ou de résineux, cantonnée dans le sud de la France aux forêts de montagne mais se trouvant aussi en plaine plus au nord, et le longicorne Judolia sexmaculata, espèce vivant dans le bois mort des racines d'arbres des forêts d'altitude, présente en PACA seulement dans le Queyras. 

D’autres arthropodes d'intérêt patrimonial sont inventoriés sur la zone, notamment chez les orthoptères avec le Tridactyle panaché (Xya variegata), espèce déterminante d'orthoptères rare et en régression, liée aux plages sablonneuses ou limoneuses dans le lit ou sur les rives des cours d'eau en tresses, le Criquet des iscles (Chorthippus pullus), autre espèce déterminante liée également aux milieux alluviaux mais plus restreinte aux rivières alpines. Plusieurs espèces remarquables sont aussi mentionnées : l'OEdipode stridulante (Psophus stridulus), espèce boréo-montagnarde qui affectionne les milieux rocailleux des pelouses xerothermiques et des alpages bien exposés, le Sténobothre occitan (Stenobothrus festivus), espèce d’affinité ouest-méditerranéenne, qui recherche les pelouses steppiques, et le Tétrix des grèves (Tetrix tuerki), espèce peu commune dont la présence est strictement liée aux bordures de cours d'eau en tresse. Il faut noter la présence de l’Iule des sables (Ommatoiulus sabulosus), espèce déterminante de Diplopodes appartenant à la famille des Iulidés, de grande taille, fréquente en montagne où elle peut dépasser 2 000 m d’altitude dans les Alpes mais globalement localisée en région Provence Alpes Côte d’Azur, également signalée de Crau, du trichoptère déterminant Plectrocnemia praestans, et du plécoptère remarquable Leuctra ameliae.

Enfin, les mollusques Gastéropodes sont représentés par deux espèces déterminantes : Arianta arbustorum repellini, Hélicidé endémique franco-italien, et le Maillot des hêtraies (Pagodulina subdola), escargot distribué sur la bordure sud des Alpes centrales, présent en France seulement dans les départements alpins de la région PACA où il fréquente les forêts de feuillus calcaires relativement humides. Trois espèces remarquables sont également présentes : le Maillot montagnard (Granaria stabilei), un escargot fusiforme à la distribution limitée aux massifs montagneux du sud-est de la France où il fréquente les milieux secs et ensoleillés des crêtes rocheuses et eboulis de montagnes et peut atteindre jusqu'à 2 700m d'altitude, la Semilimace globuleuse (Oligolimax annularis), Vitrinidae montagnard qui est présent des Alpes aux Carpates dans des habitats frais à modérément sec, et la Fausse-veloutée des vallées (Urticicola glabellus), escargot à répartition limitée cantonné au sud-est de France, de la Savoie aux Alpes-Maritimes.


Fonctionnalité lien avec ZNIEFF

Cette ZNIEFF de type 1 est incluse dans la ZNIEFF de type 2 « 930012757 - Vallées et Parc Naturel Régional du Queyras - val d'Escreins ».

L'abandon des cultures ou de l’irrigation et de la fauche, sur les anciennes terrasses agraires, a conduit à l'installation de pelouses sèches propices à l’installation de zones de parcours ovins. La pression pastorale tendant actuellement à se réduire, la dynamique de végétation se poursuit par la colonisation d’une végétation ligneuse comprenant des fourrés de Prunier de Briançon (Prunus brigantina) et des landes d’adret à Genévrier sabine (Juniperus sabina), prémices de l’installation de boisements de Pin sylvestre (Pinus sylvestris). Ce stade végétal ultime recouvre la majorité des surfaces de ce site, ce qui accroît les risques d'incendies.

Certaines prairies de fauche de ce site pourraient subir une évolution forestière similaire avec la diminution du nombre d’agriculteurs et pour d'autres à l'inverse, être soumises à une intensification par le semis d'espèces fourragères plus productives.

Signalons la forte dynamique torrentielle qui existe au niveau du torrent du Guil : végétalisation des berges par des groupements pionniers et des saulaies puis rajeunissement brutal, lors des crues.

Comments on the delimitation

L’ensemble est délimité de manière à englober un écocomplexe d’habitats et d’espèces d’affinités principalement steppiques à très forte valeur patrimoniale qui s’associent, se juxtaposent ou s’imbriquent, sur un bas de versant adret. Le périmètre du site s’appuie autant que possible, sur des éléments majeurs du paysage, tels que les lignes topographiques (crêtes, ruptures de pentes et talwegs) et les repères géographiques les plus visibles.