English Version
"A la première lecture du site, la végétation y est relativement compacte et globalement homogène avec une dominante de maquis. Les subtilités d’habitats ressortent selon la topographie et l’exposition qui déterminent différents faciès : matorral de Chêne vert, maquis haut à Bruyère et Arbousier, maquis bas à ciste. L’originalité du site se concentre sur la frange littorale qui fait la part belle à un contingent de milieux littoraux de qualité au travers un ensemble de falaises de bord de mer et des fourrés bas à végétation halophile sculptée par le vent et les embruns, siège d’une flore endémique patrimoniale" (Biotope, 2010).
En outre, cette frange littorale accueille une herpétofaune (Lézard de Bedriaga, Algyroïde de Fitzinger, etc.) et une entomofaune (Conocéphale africain, Grillon coléoptère, Grillon maritime, etc.) remarquables.
Les observations d’habitats et d’espèces remarquables se concentrent sur le trait de côte, c’est-à-dire le long d’une bande côtière large de quelques centaines de mètres au maximum et/ou d’environ 100 mètres d’altitude au maximum.
Ce constat est corroboré par le périmètre de l'ERC 2A32 et celui de la ZNIEFF de type 1 «Capu di Moru - Capo Neru» plus à l'ouest.
Toutefois, en prenant en compte les fonctionnalités écologiques, il semble judicieux de considérer un périmètre plus large comprenant les bassins d’alimentation des ruisseaux temporaires et des zones humides littorales.
Noter que la puissance des inventaires a été limitée à cause de conditions d’accès au terrain assez mauvaises (maquis dense et faible nombre d'accès), ce qui amène sans doute à sous-estimer la distrbution des espèces patrimoniales.
Le périmètre de création repose donc sur la bande côtière limitée par la côte IGN "100".
