A2.242 - Cerastoderma edule et polychètes dans du sable vaseux intertidal

Cerastoderma edule and polychaetes in littoral muddy sand

Classification des habitats EUNIS 2012

Descriptif officiel

Extensive clean fine sand or muddy sand shores with abundant cockles Cerastoderma edule. The community consists of the polychaetes Eteone longa, Scoloplos armiger, Pygospio elegans, Spio filicornis and Capitella capitata, the crustaceans Bathyporeia sarsi, Bodotria arenosa arenosa and Crangon crangon, the spire shell Hydrobia ulvae, as well as the cockle C. edule and the baltic tellin Macoma balthica. This biotope carries commercially viable stocks of C. edule, and it is therefore possible to find areas of this habitat where the infauna may have been changed through recent cockle dredging. Cockle dredging can result in a reduced bivalve abundance and reduced densities of some polychaete species, including P. elegans (Moore, 1991). At the outer edges of large flats, there may be a zone between the cockle beds and more exposed sands, where there are fewer cockles and B. sarsi is the commoner species.
Situation: The community is found mainly on the mid and lower shore where the sediment is water-saturated most of the time. Where it occurs in muddy sand, this unit has broad transition areas with units A2.241 and the A2.31, and where it occurs on clean sand shores, it may have broad transition areas with A2.7212. Higher on the shore, adjacent to this biotope, BatCare is found, with fewer polychaete and bivalve species due to the drier sediment found on the upper shore.
Temporal variation: A layer of mud with dense spionid polychaetes may build up on cockle beds in sheltered areas, creating a cohesive muddy layer 10-15 cm thick overlying the whole area. This may break up leaving a series of pits and patches with miniature cliffs, giving it an appearance similar to a stony shore when seen from a distance. It should be noted that where it occurs, Hydrobia ulvae tends to move a lot and may be highly variable in abundance.

Descriptif en français

Rivages étendus de sable fin propre ou de sable vaseux, avec des coques Cerastoderma edule abondantes. La biocénose comprend les polychètes Eteone longa, Scoloplos (Scoloplos) armiger, Pygospio elegans, Spio filicornis et Capitella capitata, les crustacés Bathyporeia sarsi, Bodotria arenosa et Crangon crangon, l’hydrobie Peringia ulvae (anciennement Hydrobia ulvae), ainsi que la coque C. edule et la telline de la Baltique Macoma balthica. Cet habitat contient des stocks commercialement viables de C. edule, et on peut donc trouver des zones de cet habitat dont l’endofaune a été modifiée en raison de récents dragages de coques. Cette pêche peut entraîner une diminution de l’abondance des bivalves et de la densité de certaines espèces de polychètes, dont P. elegans (Moore, 1991). Sur les bords des grands replats, il peut y avoir, entre les bancs de coques et des sables plus exposés, une zone où les coques sont moins présentes et où B. sarsi est l’espèce la plus commune.
Situation : Cet habitat est principalement situé dans les parties moyenne et inférieure du rivage, où les sédiments sont la plupart du temps saturés d’eau. Dans du sable vaseux, on observe de grandes zones de transition entre d’une part l’habitat A2.242, et d’autre part A2.241 et A2.31. Sur des rivages de sable propre, il peut y avoir de grandes zones de transition entre d’une part l’habitat A2.242, et d’autre part l’habitat A2.7212. Plus haut sur le rivage, on trouve l’habitat A2.244, où moins d’espèces de polychètes et de bivalves sont présentes du fait de la plus grande sécheresse des sédiments.
Variations temporelles : Une couche de vase avec une population dense de polychètes spionidés peut se former sur les bancs de coques dans les zones abritées, résultant en une couche vaseuse cohésive de 10 à 15 cm d’épaisseur qui couvre toute la zone. Cette couche peut se briser en une série de trous et d’espaces avec des micro‐falaises qui, lorsqu’on les voit de loin, donnent au rivage une apparence de terrain pierreux. Il est à noter que, lorsqu’elle est présente, Peringia ulvae (anciennement Hydrobia ulvae) a tendance à se déplacer beaucoup, et son abondance est alors très variable.

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Bibliographie

Connor D.W., Allen J.H., Golding N., Howell K.L., Lieberknecht L.M., Northen K.O. & Reker J.B., 2004. The Marine Habitat Classification for Britain and Ireland. Version 04.05 (internet version: www.jncc.gov.uk/MarineHabitatClassification). Joint Nature Conservation Committee, Peterborough, 49 p. (Source)