Laminaria saccharina and/or Saccorhiza polyschides on exposed infralittoral rock
Classification des habitats EUNIS 2012
A forest or park of the fast-growing, opportunistic kelps Laminaria saccharina and/or Saccorhiza polyschides often occurs on seasonally unstable boulders or sand/pebble scoured infralittoral rock. The substratum varies from large boulders in exposed areas to smaller boulders and cobbles in areas of moderate wave exposure or nearby bedrock. In these cases, movement of the substratum during winter storms prevents a longer-lived forest of Laminaria hyperborea from becoming established. This biotope also develops on bedrock where it is affected by its close proximity to unstable substrata. Other fast-growing brown seaweeds such as Desmarestia viridis, Desmarestia aculeata, Cutleria multifida and Dictyota dichotoma are often present. Some L. hyperborea plants may occur in this biotope, but they are typically small since the plants do not survive many years. The kelp stipes are usually epiphytised by red seaweeds such as Delesseria sanguinea and Phycodrys rubens. Other red seaweeds present beneath the kelp canopy include Plocamium cartilagineum, Nitophyllum punctatum, Callophyllis laciniata and Cryptopleura ramosa. Encrusting algae often form a prominent cover on the rock surfaces, including red, brown and coralline crusts. Faunal richness and diversity is generally low compared to the more stable L. hyperborea kelp forest and park communities (A3.115). Where some protection is afforded the anthozoan Alcyonium digitata can occur in addition to the more robust species such as the tube-building worm Pomatoceros triqueter. Mobile species include the to shell Gibbula cineraria and Calliostoma zizyphinum and the sea urchin Echinus esculentus. The hydroid Obelia geniculata and the bryozoan Membranipora membranacea can often be found colonising the kelp fronds.
Situation: This biotope can be found below the L. hyperborea zone (units A3.113 or A3.115), especially where close to a rock/ sand interface (where it is subject to sand/pebble scour in winter). Where this biotope occurs on bedrock, not scoured by mobile sediment, it is thought to occur as a result of intense wave action in winter storms which is too severe to allow L. hyperborea to develop and remain in shallow water.
Temporal variation: Due to the disturbed nature of this biotope there can be significant changes in the structure of the community. Coralline and brown algal crusts with sparse kelp plants generally dominate areas that have been recently disturbed. Diversity is low and a few species of fast-growing seaweeds can dominate the seabed. A longer established community will have larger, mixed kelp plants and a greater diversity of red seaweeds.
On observe souvent une forêt dense ou une zone clairsemée des laminaires opportunistes à croissance rapide Saccharina latissima (anciennement Laminaria saccharina) et/ou Saccorhiza polyschides sur des blocs instables en certaines saisons ou sur la roche abrasée par le sable ou par des cailloutis dans l’infralittoral. Le substrat varie, de gros blocs dans les zones exposées à des blocs plus petits ou des galets dans les zones modérément exposées aux vagues ou situées près de la roche en place. Dans ces cas, le mouvement du substrat pendant les tempêtes d’hiver empêche l’établissement d’une forêt durable de Laminaria hyperborea. Cet habitat apparaît également sur la roche en place, là où celle‐ci est affectée par la proximité de substrats instables. D’autres algues brunes à croissance rapide telles que Desmarestia viridis, Desmarestia aculeata, Cutleria multifida et Dictyota dichotoma sont souvent présentes. Certains spécimens de L. hyperborea peuvent être présents dans cet habitat, mais ils sont généralement petits parce qu’ils ne survivent pas de nombreuses années. Les stipes des laminaires portent habituellement des algues rouges épiphytiques telles que Delesseria sanguinea et Phycodrys rubens. Les autres algues rouges présentes sous le couvert de laminaires comprennent Plocamium cartilagineum, Nitophyllum punctatum, Callophyllis laciniata et Cryptopleura ramosa. Des algues encroûtantes rouges, brunes, ainsi que des encroûtements de corallinales forment souvent un couvert remarquable sur la surface de la roche. La faune est généralement moins riche et variée que dans les biocénoses plus stables des forêts et des zones clairsemées de la laminaire L. hyperborea (A3.115). Lorsqu’il y a une certaine protection, l’anthozoaire Alcyonium digitatum peut être présent en plus des espèces plus robustes telles que le polychète tubicole Spirobranchus triqueter (anciennement Pomatoceros triqueter). Les espèces mobiles comprennent la gibbule cendrée Gibbula cineraria, le calliostome Calliostoma zizyphinum et l’oursin Echinus esculentus. L’hydraire Obelia geniculata et le bryozoaire Membranipora membranacea peuvent souvent coloniser les frondes des laminaires.
Situation : On peut observer cet habitat sous la zone de L. hyperborea (A3.113 ou A3.115), en particulier à proximité de la limite de la roche et du sable (où il peut y avoir abrasion par le sable et les cailloutis en hiver). Lorsque cet habitat est présent sur la roche en place non abrasée par des sédiments mobiles, on peut penser qu’il résulte d’une action des vagues trop intense pendant les tempêtes d’hiver pour que L. hyperborea puisse se développer et persister en eau peu profonde.
Variations temporelles : La structure de la biocénose peut être très variable en raison de la nature perturbée de cet habitat. Des encroûtements de corallinales et d’algues brunes ainsi que des laminaires dispersées dominent généralement les zones récemment perturbées. La diversité spécifique est faible, et quelques espèces d’algues à croissance rapide peuvent dominer le fond. Une biocénose établie depuis longtemps comporte des laminaires mixtes plus grandes et une plus grande diversité d’algues rouges.
Connor D.W., Allen J.H., Golding N., Howell K.L., Lieberknecht L.M., Northen K.O. & Reker J.B., 2004. The Marine Habitat Classification for Britain and Ireland. Version 04.05 (internet version: www.jncc.gov.uk/MarineHabitatClassification). Joint Nature Conservation Committee, Peterborough, 49 p. (Source)