Typologie nationale des biocénoses benthiques de Méditerranée (NatHab-Med)
Date de mise à jour du jeu de données
08/11/2021
Auteurs de la typologie
Noëmie MICHEZ (PatriNat), Annabelle AISH (PatriNat), Jean-Michel Amouroux, Gérard BELLAN (IMBE, Université Aix-Marseille, CNRS UMR 7263), Denise BELLAN-SANTINI (IMBE, Université Aix-Marseille, CNRS UMR 7263), Pierre CHEVALDONNE (IMBE, Université Aix-Marseille, CNRS UMR 7263), Guillaume DIRBERG (SPN, MNHN), Marie-Claire FABRI (IFREMER, LER), Thierry FERNEZ (Office de l’Environnement de la Corse), Maïa FOURT (GIS Posidonie), Patrice FRANCOUR (Université de Nice-Sophia Antipolis, EA 4228 ECOMERS), Guy-François FRISONI (Office de l’Environnement de la Corse), Adrien GOUJARD (GIS Posidonie), Jean-Georges HARMELIN (MIO, Université Aix-Marseille, CNRS UMR 7294), Esther JORDANA (Centre d'Estudis Avançats de Blanes), Mario KLESCZEWSKI (Conservatoire d'Espaces Naturels, Languedoc-Roussillon), Céline LABRUNE (Observatoire Océanologique de Banyuls sur Mer, FRE 3350 LECOB), Jean-Baptiste MOURONVAL (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage), Laura PALOMBA (SPN, MNHN), Thierry PEREZ (IMBE, Université Aix-Marseille, CNRS UMR 7263), Gérard PERGENT (Université de Corse Pasquale Paoli, UMR 6134 SPE), Christine PERGENT-MARTINI (Université de Corse Pasquale Paoli, UMR 6134 SPE), Stéphane SARTORETTO (IFREMER, LER), Thierry THIBAUT (MIO, Université Aix-Marseille, CNRS UMR 7294), Jean VACELET (IMBE, Université Aix-Marseille, CNRS UMR 7263), Marc VERLAQUE (MIO, Université Aix-Marseille, CNRS UMR 7294)
Auteurs de la table
Marie LA RIVIERE, Noëmie MICHEZ (PatriNat, OFB-CNRS-MNHN)
Territoire(s) concerné(s)
Méditerranée française
Organisme responsable
PatriNat, OFB-CNRS-MNHN, anciennement SPN
Langue d'origine des données
FR
Contexte
Compte tenu de l’intérêt grandissant des politiques publiques pour le milieu marin et de l’actualité chargée des différents programmes de gestion, de conservation ou d’inventaire (inventaires ZNIEFF, inventaire biologique et analyse écologique des habitats marins patrimoniaux, Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin, Système d’Information sur la Nature et le Paysage), le besoin de cohérence est élevé. Le développement de ces programmes nécessite la mise en place et l’utilisation d’outils tels que les référentiels. Ils permettent de définir un langage commun ainsi que les unités de travail. Parmi ces référentiels, il existe plusieurs classifications des habitats benthiques. Créées dans des contextes particuliers, elles répondent à des objectifs donnés, soit de connaissance et d’inventaire comme la typologie des ZNIEFF-Mer (Dauvin et al., 1994), soit de gestion et de conservation comme la typologie des habitats d’intérêt communautaire de l’Union Européenne (European Commission, 2007). Ces outils, adaptés à leur problématique, se rapportent à des échelles différentes : européenne pour Natura 2000 et EUNIS, nationale ou régionale pour les ZNIEFF. Il a donc paru nécessaire d’homogénéiser et d’harmoniser les référentiels existants.
Description du travail
Ce travail a abouti à la création d’une liste de référence française des biocénoses, faciès et associations présents en Méditerranée. Elle a été élaborée en synthétisant et en actualisant les typologies existantes se rapportant aux habitats benthiques méditerranéens : la déclinaison française des habitats d’intérêt communautaire élaborée dans le cadre de Natura 2000 (Glémarec et Bellan-Santini in Bensettiti (coord.) et al., 2004), la classification des biocénoses benthiques marines de la région méditerranéenne élaborée dans le cadre de la Convention de Barcelone (PNUE, PAM, CAR/ASP, 2006 et 2007) ainsi que la liste des biocénoses de Méditerranée de l’inventaire ZNIEFF en PACA (Bellan-Santini et al., 2003). Ces classifications biocénotiques s’inscrivent dans la lignée des travaux de Pérès et Picard sur la définition des biocénoses benthiques de Méditerranée (Pérès et Picard, 1964). La typologie présentée dans ce travail ne comporte pas de changements majeurs. Les biocénoses décrites dans la littérature y ont été reportées et les principales modifications interviennent au niveau des faciès et des associations. Certains ont été supprimés, d’autres ont été ajoutés. Ils ont, pour la plupart, été conservés et peuvent avoir été regroupés, dissociés ou leur libellé a été modifié. Cette typologie est structurée en quatre niveaux. Le premier niveau correspond à l’étagement et le deuxième aux substrats et/ou le régime de salinité. Le troisième niveau fait apparaitre les biocénoses, le niveau quatre les faciès et associations de ces biocénoses. L’échelle de description de l’habitat (identifié par sa biocénose) correspond à l’échelle des habitats occupés par les macrophytes et la macrofaune benthiques. Les faciès et associations peuvent présenter un caractère saisonnier ou géographiquement localisé et ne constituent pas un niveau distinct mais un aspect particulier de la biocénose. Cette typologie de référence nationale peut être utilisée pour l’ensemble des programmes et outils qui concernent la façade méditerranéenne. Le niveau 3, celui de la biocénose, est généralement adapté aux problématiques de gestion et de conservation en permettant de nommer les habitats, notamment dans le cadre de travaux cartographiques. Le niveau des associations et des faciès est plus difficilement cartographiable à une certaine échelle (car nécessitant a priori des efforts d’échantillonnage élevés), mais reste néanmoins important pour la connaissance et leur prise en compte dans les études et inventaires. La première version de la typologie a été établie en 2011. Elle a été mise à jour en 2014 suite à de nouvelles acquisitions de connaissances. Un rapport détaillant les modifications effectuées entre ces deux versions (Michez et al., 2014) est disponible sur le site de l'INPN : http://spn.mnhn.fr/spn_rapports/archivage_rapports/2014/SPN%202014%20-%2033%20-%20Typologie_Mediterranee_version_2.pdf.
La description de chaque unité de niveaux 3 et 4 de cette typologie a été réalisée entre 2016 et 2021 (La Rivière et al., 2021). Au total le référentiel comporte 151 fiches descriptives pour les biocénoses, faciès et associations de la typologie (seul un faciès n'a pas été décrit). Les fiches descriptives se basent sur les descriptions d’habitats d’autres typologies lorsqu’elles sont disponibles et ont été complétées ou entièrement rédigées avec l’aide des experts benthologues.
Lors de cet exercice, 5 unités ont été supprimées de la typologie par manque de preuve de leur existence et 2 unités ont changé de statut de présence en France métropolitaine passant de "Présent" à "A confirmer".
Origine du jeu de données
Fichier créé par Noëmie MICHEZ (PatriNat) et mis à jour par Marie LA RIVIERE (PatriNat).
Références bibliographiques
La Rivière M., Michez N., Delavenne J., Andres S., Fréjefond C., Janson A-L., Abadie A., Amouroux J-M., Bellan G., Bellan-Santini D., Chevaldonné P., Cimiterra N., Derolez V., Fernez T., Fourt M., Frisoni G-F., Grillas P., Harmelin J-G., Jordana E., Klesczewski M., Labrune C., Mouronval J-B., Ouisse V., Palomba L., Pasqualini V., Pelaprat C., Pérez T., Pergent G., Pergent-Martini C., Sartoretto S., Thibaut T., Vacelet J., Verlaque M., 2021. Fiches descriptives des biocénoses benthiques de Méditerranée. UMS PatriNat éd., Paris : 660 pp.
Michez N., Fourt M., Aish A., Bellan G., Bellan-Santini D., Chevaldonné P., Fabri M.-C., Goujard A., Harmelin J.-G., Labrune C., Pergent G., Sartoretto S., Vacelet J., Verlaque M., 2014. Typologie des biocénoses benthiques de Méditerranée Version 2. Rapport SPN 2014 - 33, MNHN, Paris, 26 pp.
Référencement
PatriNat, 2021. Table de la typologie nationale des biocénoses benthiques de Méditerranée (NatHab-Med). UMS PatriNat / INPN, novembre 2021.
Dernière modification
Depuis la version 6.0 d'HABREF (décembre 2021) : modification du libellé de la typologie (NatHab-Med)
Depuis la version 5.0 d'HABREF (novembre 2019), 37 fiches descriptives ont été ajoutées et certaines fiches préalablement diffusées ont été complétées ou modifiées. Le libellé de 19 unités a été modifié (15 pour tenir compte de l'évolution de la taxonomie et 4 clarifier le cadre de l'unité). Une unité a été supprimée faute de preuves de son existence.
Depuis la version 4.0 d'HABREF (octobre 2017), 8 fiches descriptives ont été ajoutées concernant les biocénoses des substrats meubles supralittoraux, infralittoraux, circalittoraux et du bathyal.
Depuis la version 3.1 d'HABREF (janvier 2017), 13 fiches descriptives ont été ajoutées concernant les biocénoses des substrats meubles infralittoraux, le coralligène et leurs faciès.
Evolution
ATTENTION : L’évolution de la taxonomie a mené à une modification du nom d’espèces caractéristiques (Ericaria brachycarpa (J.Agardh) Molinari & Guiry 2020; Ericaria funkii (Schiffner ex Gerloff & Nizamuddin) Molinari & Guiry 2020 ; Gongolaria montagnei var. tenuior (Ercegović) Molinari & Guiry 2020 ; Gongolaria squarrosa (De Notaris) Kuntze 1891). L’association à Cystoseira brachycarpa, C. funkii et C. spinosa var. tenuior / C. squarrosa devrait ainsi être renommée comme « Association à Ericaria brachycarpa (Syn. Cystoseira brachycarpa), Ericaria funkii (Syn. Cystoseira funkii) et Gongolaria montagnei var. tenuior (Syn. Cystoseira spinosa var. tenuior) / Gongolaria squarrosa (Syn. Cystoseira squarrosa)».
Facteurs abiotiques
Etage : Infralittoral
Nature du substrat : Fonds durs
Répartition bathymétrique : Sous la surface dans le premier mètre de profondeur
Situation : Mer ouverte
Hydrodynamisme : Mode calme à agité
Salinité : 37-38
Température : Grandes variations au cours de l’année et journalière
Lumière : Forte luminosité
Richesse nutritive : Oligotrophe
Caractéristiques stationnelles
L’association forme des prairies denses à différents niveaux de l’infralittoral dans des endroits modérément exposés avec une très forte intensité lumineuse (Thibaut et al., 2015)
Elle se situe sous l’association à Ericaria amentacea (Syn. Cystoseira amentacea var. stricta) / Ericaria mediterranea (Syn. Cystoseira mediterranea) (III.6.1.a.). On la rencontre également dans les cuvettes (Thibaut et al., 2015). Les quatre espèces qui la composent sont toutes endémiques de la Méditerranée.
Ericaria brachycarpa est surtout présente en Méditerranée occidentale et dans le Détroit de Sicile. Elle se trouve, dans l'infralittoral, près de la surface jusqu'à 15-25 m. Cette espèce était probablement la plus abondante des Cystoseira avant qu’elle ne disparaisse.
C. funkii est une espèce profonde que l’on rencontre entre 25 et 30 m de profondeur. Elle peut se trouver en mélange à C. montagnei var. compressa et Ericaria zosteroides (Syn. Cystoseira zosteroides).
Gongolaria montagnei var. tenuior se rencontre dans les cuvettes littorales ou en profondeur (conditions sciaphiles).
Gongolaria squarrosa est éteinte en Méditerranée française.
Dynamique
Ces espèces sont pseudo pérennantes (une partie du thalle persiste au cours de l’année). Les axes primaires persistent au cours de l’année et les axes secondaires tombent à la fin de l’été. Le cycle de vie et la durée de vie de ces espèces sont inconnus. La variabilité saisonnière ainsi que la dynamique de l’association ne sont pas connues.
En cas de perturbation, l’association à E. brachycarpa est remplacée soit par l’association à Padina pavonica, Dictyotales, Halopteris scoparia (Syn. Stypocaulon scoparium) et Laurencia spp. / Anadyomene stellata (III.6.1.k.) ou bien par l’association à Cladostephus spongiosus (Syn. C. hirsutus) et Dasycladus vermicularis (III.6.1.n.) ou encore par un faciès de surpâturage à algues calcaires encroûtantes et oursins (III.6.1.x.). Il est probable que ce remplacement s’opère également pour Gongolaria montagnei var. tenuior et Gongolaria squarrosa.
Espèces caractéristiques
Ericaria brachycarpa (J.Agardh) Orellana & Sansón – Espèce structurante
Ericaria funkii (Schiffner ex Gerloff & Nizamuddin) Orellana & Sansón – Espèce structurante
Gongolaria montagnei var. tenuior (Ercegović) Molinari & Guiry – Espèce structurante
Gongolaria squarrosa (De Notaris) Kuntze 1891 – Espèce structurante
Dans Verlaque 1987 :
Dasya rigidula
Digenea simplex
Dipterosiphonia rigens
Jania virgata
Halopithys incurva
Rytiphlaea tinctoria
Principaux critères de reconnaissance
Ericaria brachycarpa est une algue cespiteuse, ayant des rameaux secondaires et tertiaires épineux. Pour plus d’informations, se référer à une clé de détermination ainsi qu’aux spécialistes. Ces espèces sont très difficiles à déterminer.
Habitats associés ou en contact
Au-dessus, la biocénose de la roche médiolittorale inférieure (RMI) (II.4.2.)
En-dessous, d’autres aspects de la biocénose des algues infralittorales (III.6.1.) ou la biocénose de l'herbier à Posidonia oceanica.
Confusions possibles
Ericaria brachycarpa peut être confondue avec Ericaria amentacea (Syn. Cystoseira amentacea).
Gongolaria montagnei var. tenuior peut être confondue avec à Gongolaria sauvageauana (Syn. Cystoseira sauvageauana).
Ericaria funkii peut difficilement être confondue avec d’autres espèces au vu de son milieu de vie hormis avec Ericaria amentacea.
Gongolaria squarrosa peut être confondue avec Gongolaria montagnei (Syn. Cystoseira spinosa).
Répartition géographique
L’association à E. brachycarpa est fonctionnement éteinte en Languedoc-Roussillon ainsi que dans les Alpes-Maritimes où l’espèce n’est observée que sur 4 sites (Thibaut et al., 2015). Dans les Bouches-du-Rhône, l’espèce est éteinte. Il est fréquent de rencontrer l’association dans le Var et elle est très abondante et dense en Corse de la surface jusqu’à 20 mètres de profondeur.
E. funkii est une espèce rare. Dans le Var, le seul endroit où s’établit une vraie association est Port-Cros. Sa présence historique et actuelle dans les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes est inconnue. L’espèce est éteinte sur la côte des Albères.
Dans les Alpes-Maritimes, Gongolaria montagnei var. tenuior a été observée récemment sur deux sites. Le premier, dans la partie ouest d’Antibes, où quelques individus sont associés à, C. compressa, Ericaria crinita et Gongolaria sauvageauana. Le deuxième, dans des cuvettes de la pointe de l’Ilette avec C. crinita (Thibaut et al., 2015). Dans le Var, seuls quelques individus ont été recensés dans des cuvettes. Sa présence historique et actuelle dans les Bouches-du-Rhône et en Languedoc-Roussillon est inconnue. Elle est également très rare en Corse.
Sur la côte d’Azur, G. squarrosa n’a été observée, historiquement, qu’au niveau du port de Nice et n’a pas été revue depuis la première moitié du 20ième siècle. Elle est très rare en Méditerranée : une seule signalisation en catalogne et quelques-unes en Sicile (Thibaut & Ballesteros, 2005). Elle est donc considérée comme localement éteinte et l’association n’y est donc pas/plus présente (Thibaut et al., 2015).
Structure et fonctions
Structure : forêt algale/peuplements arborescents
Intérêt pour la conservation
Cette association est caractérisée par une certaine richesse floristique et faunistique. Elle participe à l'équilibre du milieu, au maintien de la biodiversité, au refuge d'une petite faune vagile servant au nourrissage des poissons. La production y est importante.
Menaces potentielles
Les menaces sont :
- Le surpâturage par les oursins et les saupes,
- La destruction des habitats,
- Les rejets d’égout en surface,
- L’arrachage par les filets de pêche pour C. funkii.
Tendance évolutive
Toutes les espèces sont en déclin, même en Corse, à cause du surpâturage.
Auteur(s)
Thibaut T., Michez N., Verlaque M., Fréjefond C.
Date de rédaction
2021
Bibliographie
La Rivière M., Michez N., Delavenne J., Andres S., Fréjefond C., Janson A-L., Abadie A., Amouroux J-M., Bellan G., Bellan-Santini D., Chevaldonné P., Cimiterra N., Derolez V., Fernez T., Fourt M., Frisoni G-F., Grillas P., Harmelin J-G., Jordana E., Klesczewski M., Labrune C., Mouronval J-B., Ouisse V., Palomba L., Pasqualini V., Pelaprat C., Pérez T., Pergent G., Pergent-Martini C., Sartoretto S., Thibaut T., Vacelet J., Verlaque M., 2021. Fiches descriptives des biocénoses benthiques de Méditerranée. UMS PatriNat éd., Paris : 660 pp. (Source)
Michez N., Dirberg G., Bellan-Santini D., Verlaque M., Bellan G., Pergent G., Pergent-Martini C., Labrune C., Francour P., Sartoretto S., 2011. Typologie des biocénoses benthiques de Méditerranée, Liste de référence française et correspondances. Rapport SPN 2011 - 13, MNHN, Paris, 50 p. (Source)
Michez, N., Fourt, M., Aish, A., Bellan, G., Bellan-Santini, D., Chevaldonné, P., Fabri, M.-C., Goujard, A., Harmelin, J.-G., Labrune, C., Pergent, G., Sartoretto, S., Vacelet, J. et Verlaque, M. 2014. Typologie des biocénoses benthiques de Méditerranée Version 2. Service du patrimoine naturel, Muséum national d'Histoire naturelle, Paris. SPN 2014 - 33: 26 pp. (Source)
PNUE, PAM, CAR/ASP, 2007. Manuel d’interprétation des types d'habitats marins pour la sélection des sites à inclure dans les inventaires nationaux de sites naturels d’intérêt pour la Conservation. Pergent G., Bellan-Santini D., Bellan G., Bitar G. et Harmelin J.G. eds., CAR/ASP publ., Tunis, 199 pp.
Thibaut T., Blanfuné A., Boudouresque C.-F. & Verlaque M. 2015. Decline and local extinction of Fucales in the French Riviera: the harbinger of future extinctions? Mediterranean Marine Science 16(1): 206-224.
Thibaut T., Pinedo S., Torras X., Ballesteros E. 2005. Long-term decline of the populations of Fucales (Cystoseira, Sargassum) in the Albères coast (northwestern Mediterranean). Marine pollution bulletin 50: 1472-1489
VERLAQUE M., 1987. Contribution à l’étude du phytobenthos d’un écosystème photophyle, termophyle marin en Méditerranée occidentale. Thèse de Doctorat d’Etat, Université d’Aix-Marseille II, 389 pp.