Liste hiérarchisée et descriptifs des habitats des Cahiers d'habitats

Le Pin d’Alep est très présent au sein de la région méditerranéenne en peuplements spontanés, subspontanés ou plantés.
Le facteur limitant son aire potentielle est d’origine climatique : une moyenne des minimums du mois le plus froid de 0 °C. Il est l’espèce indigène la mieux adaptée à la sécheresse (supportant à la fois de très faibles précipitations annuelles et un déficit estival accusé et persistant).
Le Pin d’Alep est indifférent à la nature de la roche-mère (présent sur roches calcaires ou siliceuses). Mais la régénération exige une certaine friabilité des matériaux (très difficile sur rhyolite, calcaires compacts) ; sur sables littoraux, il est nécessaire que des ressources en eau soient présentes en profondeur (absent sur sables secs) (cf. Loisel).
Il est très difficile de distinguer les peuplements spontanés des peuplements subspontanés où le Pin s’est introduit après destruction de la végétation climacique et des peuplements plantés…
Nous proposons donc la stratégie suivante :
- Cahiers d’habitats réalisés pour les peuplements en situation potentielle (transition entre l’étage thermoméditerranéen et mésoméditerranéen - au sens de Loisel P. 1971), correspondant aux habitats de plus grande valeur patrimoniale ;
- pour les peuplements où le Pin d’Alep est une phase pionnière d’un autre type forestier (ou une plantation) : yeuseraie et chênaie pubescente du mésoméditerranéen inférieur, suberaie inférieure, nous renvoyons aux Cahiers d’habitats consacrés aux habitats correspondants : les orientations seront à prendre en fonction des réalités locales. En ce qui concerne les peuplements corses de Pin d’Alep, ils dérivent de plantations réalisées au siècle dernier : nous adopterons donc la même stratégie : se reporter aux Cahiers d’habitats réalisés pour la végétation poten- tielle (peuplements à Juniperus sp. pl., yeuseraies, suberaies, végétation à Oléastre…).

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