A1-3 - Roches ou blocs médiolittoraux à dominance animale

Typologie nationale des habitats marins benthiques de la Manche, de la Mer du Nord et de l'Atlantique (NatHab-Atl)

Source de l'ajout à la typologie

L’habitat A1-3 Roches et blocs médiolittoraux à dominance animale a été ajouté dans la version 1 de la typologie sous le code R03 (Michez et al., 2013). Il contenait alors six sous-habitats de niveau 2 :
- R03.01 Cirripèdes et patelles des roches et blocs médiolittoraux qui présentait deux sous-entités :
o R03.01.01 Roches et blocs médiolittoraux à Chthamalus spp. au sein duquel se différenciaient les associations à Chthamalus montagui/Chthamalus stellatus (R03.01.01.01) et à Chthamalus spp./Lichina pygmaea (R03.01.01.02).
o R03.01.02 Roches et blocs dominées par Semibalanus balanoides (R03.01.02) au sein duquel se différenciaient les habitats dominés par l’association Semibalanus balanoides, Patella vulgata et Littorina spp (R03.01.02.01), l’association Semibalanus balanoides, Fucus vesiculosus et algues rouges (R03.01.02.02) et l’association Semibalanus balanoides et Littorina spp (R03.01.02.03).
- R03.02 Cirripèdes et moules des roches et blocs médiolittoraux au sein duquel se différenciait les roches et blocs médiolittoraux à Pollicipes pollicipes (R03.02.01).
- R03.03 Cirripèdes et huîtres des roches et blocs médiolittoraux
- R03.04 Plaquages de Sabellaria alveolata sur roches médiolittorales
- R03.05 Plaquages de Polydora ciliata et/ou Boccardia polybranchia sur roches calcaires médiolittorales
- R03.06 Roches calcaires médiolittorales à Bivalves foreurs et cryptofaune associée

La classification de cet habitat ne change pas dans la version 2 de la typologie (Michez et al., 2015). La codification change en revanche dans la version 3 (Michez et al., 2019) en passant de R03 à A1-3. Le sous-habitat A1-3.1 Cirripèdes des roches ou blocs médiolittoraux regroupe les sous-habitats Cirripèdes et patelles des roches ou blocs médiolittoraux (A1-3.1.1 anciennement R03.01) et Cirripèdes et moules des roches ou blocs médiolittoraux (A1-3.1.2 anciennement R03.02 ; source de l’ajout : Michez N. et Thiébaut E.). Le niveau R03.01.02 Roches et blocs médiolittoraux à Semibalanus balanoides est supprimé mais les sous-entités R03.01.02.01, R03.01.02.02 et R03.01.02.03 sont conservées et intégrées au sous-habitat A1-3.1.1 sous les codes A1-3.1.1.3, A1-3.1.1.4 et A1-3.1.1.5 respectivement.
Le sous-habitat A1-3.1.2 présente deux sous-entités différenciant les roches ou blocs médiolittoraux dominés par les pouces-pieds et les moules (A1-3.1.2.1) de ceux dominés par les balanes et les moules (A1-3.1.2.2) (ajouté d’après EUNIS (2012)). Le sous-habitat R03.03 Cirripèdes et huîtres des roches et blocs médiolittoraux est conservé et sa codification devient A1-3.1.3. La sous-entité R03.02.01 Roches et blocs médiolittoraux à Pollicipes pollicipes est conservée et devient un sous-habitat au sein du groupe Cirripèdes des roches ou blocs médiolittoraux sous le code A1-3.1.4 Roches ou blocs médiolittoraux à pouces-pieds . Le sous-habitat R03.04 Plaquages de Sabellaria alveolata sur roches médiolittorales est conservé sous le code A1-3.2, son nom est ensuite modifié en 2022 pour devenir « Encroutements à Sabellaria alveolata sur roches médiolittorales ». Les sous-habitats R03.05 et R03.06 sont conservés sous les codes A1-3.3 et A1-3.4 respectivement et la mention « roches calcaires » est changée en « roches tendres (calcaire, tourbe ou argile consolidés).

Facteurs abiotiques

Etage : Médiolittoral, frange infralittorale supérieure
Nature du substrat : Roche et blocs [>10cm]
Répartition bathymétrique : >0m
Hydrodynamisme : Modéré ; Fort
Salinité : Milieu marin
Température : Variable
Lumière : Système phytal
Régime trophique : Mésotrophe

Caractéristiques stationnelles

L’habitat A1-3 se rencontre sur la zone médiolittorale, dans des milieux exposés à très exposés. Du fait de l’importance de l’hydrodynamisme, les formes végétales sont très limitées (à l’exception de quelques algues encroûtantes ou en forme prostrée) au profit de la faune qui se développe sur la roche ainsi que dans les fissures et les anfractuosités de la roche. Des bancs d’espèces grégaires suspensivores sont observables localement (bancs de moules, d’huîtres, de pouces-pieds) et constituent des zones de biomasse importante.

Variabilité

Selon le niveau hypsométrique considéré, les communautés observées diffèrent. La richesse spécifique observée est plus importante vers le bas de l’estran car les contraintes physiques sont diminuées du fait de la durée d’émersion qui y est moins importante.
L’exposition aux vagues, la résistance à la dessiccation, la pente de la roche et la complexité de la topographie sont autant de paramètres source de variabilité au sein de cet habitat. Les pentes raides seront notamment colonisées par des balanes et patelles tandis que les moules et algues en forme réduite seront davantage présentes sur des pentes relativement faibles. De même, les fissures et les anfractuosités de la roche présentent des diversités plus importantes en constituant des micro-habitats plus abrités. Les sous-habitats (niveau trois, quatre et certains niveau cinq) sont décrits sur leur page INPN respective.

Communautés ou espèces caractéristiques

L’habitat A1-3 n’est pas caractérisé par une espèce ni par une communauté spécifique mais se reconnait visuellement par sa structure géomorphologique et sa situation par rapport à l’hydrodynamisme ambiant (exposé à très exposé).

Espèces associées

La liste fournie ne constitue pas une liste exhaustive des espèces associées à cet habitat.

La communauté de l’habitat A1-3 est principalement composée de cirripèdes (ex : Semibalanus balanoides, Chthamalus stellatus, Chthamalus montagui) et de gastéropodes (ex : Patella vulgata, Patella depressa Littorina littorea, Littorina saxatilis). Localement, des espèces suspensivores dites grégaires telles que les huîtres (Magallana gigas) ou les moules (Mytilus edulis, Mytilus galloprovincialis) peuvent être observées. Les moules peuvent également abriter certaines espèces au sein de leur byssus (ex : gastéropodes pyramidellidae tels que Brachystomia scalaris, crustacés cf Pilumnus hirtellus). L’espèce patrimoniale Pollicipes pollicipes (pouces-pieds) peut aussi être présente. La roche nue est souvent recouverte de lichen noir (Lichina pygmaea) formant des patchs noirs reconnaissables et visibles à l’œil nu. Des espèces d’algues encroûtantes ou en forme prostrée peuvent coloniser la surface de la roche (ex : Fucus vesiculosus, Himanthalia elongata, Mastocarpus stellatus). Occasionnellement, des espèces de cnidaires (ex : Diadumene cincta, Metridium senile) et d’éponges (ex : Halichondria (Halichondria) panicea, Hymeniacidon perlevis) peuvent être observées.

Cet habitat abrite des espèces dites structurantes telles que les espèces du genre Chthamalus sp., Mytilus sp., Semibalanus balanoides, Patella vulgata, em>Himanthalia elongata ou encore Magallana gigas.

Dynamique temporelle

La dynamique temporelle de cet habitat dépend en partie de la topographie du substrat rocheux. Les milieux rocheux exposés présentant des pentes raides sont principalement composés de communautés relativement stables au cours du temps. A l’inverse, les milieux rocheux exposés présentant des pentes plus faibles sont caractérisés par des communautés plus dynamiques avec la dominance successive de différentes espèces (ex : succession naturelle entre moules et balanes). Le développement de moulières induit une complexification progressive de l’habitat. L’action de l’hydrodynamisme peut être responsable du détachement ponctuel de paquets de moules, principalement lorsque la moulière se développe sur plusieurs épaisseurs, libérant ainsi de l’espace pour l’installation de nouvelles espèces (ex : balanes). En l’absence de pressions extérieures qui viendrait se rajouter au milieu, les moules se redéveloppent naturellement sur la roche. Une absence temporaire et résultante de facteurs naturels (hydrodynamismes) des moules ne signifie pas qu’il s’agit d’un habitat différent. La prédation exercée par certains organismes (ex : Asterias sp., Nucella sp.) peut également être source de variabilité temporelle.

Habitats pouvant être associés ou en contact

L’habitat A1-3 peut être en contact avec les habitats suivants (liste non-exhaustive) :
- A1-1 Roches ou blocs supralittoraux en milieu exposé à très exposé en contact bathymétrique supérieur
- A1-2 Roches ou blocs médiolittoraux à dominance algale dans les zones plus abritées, contact de même niveau (mosaïque possible).
- A1-4 Roches ou blocs médiolittoraux à très faible couverture macrobiotique en contact de même niveau en mosaïque
- A1-6 Cuvettes en milieu rocheux en contact bathymétrique ou de même niveau en mosaïque
- B1-6 Roches ou blocs infralittoraux à dominance animale au niveau inférieur, en contact bathymétrique inférieur.

Confusions possibles

Cet habitat peut parfois être confondu avec l’habitat A1-2 Roche et blocs médiolittoraux à dominance algale lorsque la distinction entre le médiolittoral abrité et exposé est difficile, d’autant plus que la distinction entre ces deux modes se fait de manière graduelles et avec des effets de seuils. Cependant, une analyse des espèces présentes permet de distinguer ces deux habitats, notamment l’abondance et la richesse algale qui est très limitée dans l’habitat A1-3.

Répartition géographique

L’habitat A1-3 est présent en Manche-Mer du Nord du Cap Gris-Nez à l’estuaire de la Somme, dans la Baie de Seine, en Basse-Normandie (entre Carteret et Saint-Vaast-La-Hougue) et sur les côtes ouest du Cotentin. Il est également très représenté sur les côtes de Bretagne. Il est aussi présent dans le Golfe de Gascogne au sud du Morbihan et de la Vendée, dans les Pertuis Charentais ainsi qu’au Pays Basque. Concernant les Mers Celtiques, cet habitat est abondant sur les côtes de l’île d’Ouessant.

Fonctions écologiques

Cet habitat constitue une zone de nourricerie pour de nombreuses espèces côtières de poissons, pour certaines espèces de crustacés et pour certaines espèces de prédateurs (ex : Asterias rubens, Nucella sp., Carcinus maenas, Ocenebra erinacea) qui se nourrissent sur les espèces sessiles présentes sur la roche et notamment sur les moules (Suchanek, 1985). Certaines espèces d’oiseaux marins se nourrissent également de ces espèces sessiles ainsi que de celles qui se réfugient dans les fissures (limicoles d’estrans rocheux). Les fissures et petites cavités dans la roche tiennent également lieu d’abris pour des poissons de petite taille ou pour des juvéniles (De Raedemaecker et al., 2010).

Statut de conservation

Au titre de la DHFF (92/43/CEE), cet habitat est inclus dans l’Habitat d’Intérêt Communautaire (HIC) 1170 « Récifs ». Il peut également correspondre à l’HIC 1130 « Estuaires » ou à l’HIC 1150 « Lagunes côtières » sous réserve de respect des critères d'identification géomorphologiques et de délimitation physiographiques de l'HIC. Il abrite également l’espèce patrimoniale Pollicipes pollicipes (pouces-pieds). Les sous-habitats A1-3.3 Placages de Polydora ciliata et/ou Boccardia polybranchia sur roches tendres (calcaire, tourbe ou argile consolidés) médiolittorales et A1-3.4 Roches tendres (calcaire, tourbe ou argile consolidés) médiolittorales à bivalves foreurs et cryptofaune associée font partie de l’habitat « Communautés des calcaires du littoral » figurant sur la liste OSPAR des habitats menacés et/ou en déclin.

Tendance évolutive

Cet habitat est de plus en plus retrouvé en milieu abrité ou semi-abrité à cause de la régression de l’habitat Roches et blocs médiolittoraux à dominance algale (Ar Gall et al., 2012a, b, c). Les bancs de pouces-pieds sont en régression sur une grande partie de la côte suite à leur exploitation, majoritairement de la côte Basque à Quiberon (Bensettiti et al., 2004).

Auteur(s)

Tauran A., Grall J.

Date de rédaction

2020

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