AQI0137 - Diapirisme de la platrière de Carresse et carrière de Cassaber Code GILGES : G : Structural, Structures tectoniques ou gravitaires principales
Coupe géologique : Non

Phénomène géologique : Diapirisme

Description géologique : Carrière de Cassaber : les dépôts exploités dans la carrière sont des calcaires bréchiques à mélobésiées de l'Albien et des calcaires à orbitolines. Au-dessus, il se trouve les Marnes grises de Saint-Palais de l'Albo-Cénomanien. Des forages de l'exploitant ont probablement atteint vers le sud-ouest de la carrière les Marnes de Sainte-Suzanne. En se déplaçant vers l'est de la carrière, il est possible d'observer un contact anormal des argiles bariolées du Trias sur les dépôts du Crétacé. Ces argiles ont pu être récemment retrouvées au-dessus des calcaires du Crétacé dans une nouvelle zone de décapage au nord de la carrière. Ces argiles sont un reste résiduel de la zone extravée liée au diapirisme. Ce site présente également une liaison entre le diapirisme et l'installation d'un réservoir d'hydrocarbures. Les éléments suivants sont observables : le réservoir est constitué par un réseau de failles et de fractures complété par de la dissolution géodique. Ce réseau est initié par la tectonique diapirique (visible dans la carrière toute proche de Carresse) qui a permis la fracturation de la roche calcaire compacte. Les hydrocarbures sont remontés à la faveur des failles liées au diapir. Les hydrocarbures actuellement vus sont constitués de produits bitumineux résiduels. Les eaux de gisement sont pour leur part responsables de cristallisations en calcite et dolomite dans les failles, fissures et géodes. Au plus près du diapir, une partie des bitumes se situent dans des géodes. Les bitumes se retrouvent dans des fissures, fractures plus ou moins ouvertes et calcitisées et en s’éloignant du diapir les fissures sont fermées. Enfin, en s’éloignant, les indices disparaissent totalement. La couverture est représentée par les argiles bariolées. Carrière de Carresse : les dépôts exploités sont essentiellement gypseux et d'aspect chaotique, ils comportent irrégulièrement des blocs dispersés de dolomie noire et parfois d'ophite. De nombreux bourrages d'argile verdâtre apparaissent ici et là. Ce matériel témoigne de l'existence d'un cap rock tectonique de dissolution. /nAucune coupe de la carrière de Cassaber n'a été réalisée, elle nécessiterait une collaboration avec un micropaléontologiste.

Âge du phénomène
Le plus récent : Miocène (5.333 millions d'années)
Le plus ancien : Trias (251.902 (+ millions d'années)

Âge des terrains
Le plus récent : Albien (100.5 millions d'années)
Le plus ancien : Keuper (237 millions d'années)
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