ZNIEFF 220004999
LARRIS DE LA VALLÉE DU PONT À AUBVILLERS ET BRACHES

01 -  Répartition des espèces (faune, flore)
02 -  Répartition et agencement des habitats
03 -  Fonctionnement et relation d'écosystèmes
04 -  Degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage

150 -  Dépots de matériaux, décharges
410 -  Mises en culture, travaux du sol
440 -  Traitements de fertilisation et pesticides
470 -  Abandons de systèmes culturaux et pastoraux, apparition de friches
500 -  Pratiques et travaux forestiers
610 -  Sports et loisirs de plein-air
620 -  Chasse
915 -  Fermeture du milieu
932 -  Impact d'herbivores

Les larris s'embroussaillent spontanément, du fait de la dynamique naturelle de boisement de ce type de milieu. Cette dynamique n'est que trop peu compensée par l'action des lapins et elle est d'ailleurs favorisée par les gestionnaires du site afin d'y développer la chasse au Sanglier.
La présence de fourrés à Genévriers / junipéraies importantes témoigne d’une activité agropastorale ancestrale, qui était de mise sur les larris. Avec l'abandon de ces pratiques d'entretien, les pelouses calcicoles originelles risquent, à terme, de disparaître avec leurs cortèges de flore et de faune associés sous l'effet de l'ourléification marquée notamment par la présence importante du Brachypode rupestre, puis par la recolonisation par les fourrés.
Les fertilisants, utilisés dans les cultures situées sur le haut des versants, ruissellent le long des pentes et entraînent, à terme, une altération des groupements végétaux.
Quelques plantations de Pins sylvestres concourent également à la fermeture globale du site. De nombreuses espèces patrimoniales telles que l’Anémone pulsatille, la Globulaire ponctuée, l’Epipactis brun rouge ou encore le Thésion couché n’ont pas été revus lors d’un inventaire complémentaire en 2020.
La présence d’un massif de Renouée du Japon, espèce exotique envahissante, en lisière de boisement, dans la partie sud de la znieff, menace les végétations herbacées alentours.