Région : PICARDIE
Type de zone : 1
Rédacteur de la fiche : Marine COCQUEMPOT; Jean-Christophe HAUGUEL (CBN de Bailleul), Thomas HERMANT (Picardie Nature), Nathalie DELATRE (CEN Hauts-de-France), Valérie RAEVEL (DREAL Hauts-de-France)
Altitude (m) :
minimale : 66
maximale : 102
Centroïde calculé : 49.68939° - 2.999°
La plupart des lisières ont perdu une bonne part de leur intérêt tant paysager que biologique et cynégétique, à la suite du retournement des pâtures périphériques et de la réduction du linéaire de haies.
Les trouées et coupes, induites notamment par la gestion forestière, modifient les microclimats au sein des boisements. En effet, les arbres ont un effet sur la température en sous-bois : le jour, ils la font baisser en limitant l’arrivée de la lumière grâce à leurs feuillages mais également grâce à l’action de la photosynthèse et de l’évapotranspiration qui consomment cette chaleur. La nuit, cette chaleur est plus ou moins conservée. La forêt a donc un rôle de diminution de l’amplitude thermique. Cet effet tampon est d’ailleurs très important au cours de l’année. La canopée participe au rafraichissement du sous-bois l’été, et à son "réchauffement" l’hiver. La forêt agit également sur la vitesse du vent, qui se trouve diminuée grâce à l’écran formé par les houppiers et les feuilles. Même les troncs peuvent contribuer à diminuer les mouvements de l’air. Enfin, la forêt joue un rôle sur l’humidité. Avec une température plus basse, l’humidité est plus élevée en forêt. Le couvert intercepte l’eau de pluie, les arbres font circuler cette eau entre le sol et l’atmosphère pour alimenter toute la biodiversité et renforcer les réserves en eau dans les sols. Perturber cet équilibre, à l’échelle du boisement mais aussi à l’échelle de la parcelle peut entrainer, à terme, la disparition d’espèces forestières d’intérêt. Les arrivées de lumières en sous-bois peuvent également favoriser la colonisation par des espèces pionnières ou opportunistes comme la Ronce, également au détriment des végétations herbacées typiques des forêts.
Les peuplements animaux arboricoles gagneraient à être encouragés par un accroissement de l'âge moyen de quelques îlots de futaies de chênes (180 à 200 ans par exemple) et/ou par le maintien d'arbres morts ou sénescents, de-ci de-là, notamment pour les espèces d'oiseaux, de chauves-souris et d'insectes cavernicoles.
Le maintien des mares et des trous d'eau est tout à fait essentiel pour les populations d'amphibiens ; un réseau de petites mares supplémentaires, particulièrement en bordure de clairières, permettrait le renforcement et le développement de la flore et de la faune aquatiques.
Géomorphologie : Le boisement est développé sur des affleurements tertiaires résiduels comprenant : - les sables de Cuise (Cuisien), sur la plus grande surface des versants ; - les argiles sparnaciennes, dans les fonds de vallons. 21 - Ruisseau, torrent 29 - Source, résurgence 30 - Mare, mardelle 61 - Plateau 71 - Versant de faible pente |
Activités humaines : 02 - Sylviculture 05 - Chasse 07 - Tourisme et loisirs |
Statut de propriété : 01 - Propriété privée (personne physique) 05 - Propriété d'une association, groupement ou société 30 - Domaine communal 60 - Domaine de l'État |
Mesure de protection : 21 - Forêt domaniale |
Patrimoniaux : | Fonctionnels : | Complémentaires : |
53 - Habitats 1 - Critères d'intérêts patrimoniaux 12 - Faunistique 14 - Amphibiens 15 - Reptiles 16 - Oiseaux 17 - Mammifères 31 - Lépidoptères 41 - Insectes 42 - Floristique 45 - Ptéridophytes 46 - Phanérogames | 75 - Fonction d'habitat pour les populations animales ou végétales 70 - Role naturel de protection contre l'érosion des sols |