ZNIEFF 220013829
BOIS DU CROCQ

01 -  Répartition des espèces (faune, flore)
02 -  Répartition et agencement des habitats
03 -  Fonctionnement et relation d'écosystèmes
04 -  Degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage

110 -  Habitat humain, zones urbanisées
140 -  Extraction de matériaux
150 -  Dépots de matériaux, décharges
160 -  Equipements sportifs et de loisirs
410 -  Mises en culture, travaux du sol
420 -  Débroussaillage, suppression des haies et des bosquets, remembrement et travaux connexes
430 -  Jachères, abandon provisoire
440 -  Traitements de fertilisation et pesticides
500 -  Pratiques et travaux forestiers
530 -  Plantations, semis et travaux connexes
540 -  Entretiens liés à la sylviculture, nettoyages, épandages
620 -  Chasse
914 -  Envahissement d'une espèce ou d'un groupe
915 -  Fermeture du milieu
933 -  Antagonisme avec une espèce introduite

Les pelouses et les ourlets subissent une fermeture progressive du milieu par boisement spontané, issu de l'absence d'entretien. Cette fermeture est très peu contenue par l'action des trop rares lapins et des grands mammifères (cerfs, chevreuils). Il en résulte une banalisation biologique de ces anciens espaces ouverts originaux et précieux.
En continuité avec la Forêt de Compiègne, un tel complexe de milieux forestiers, présentant toutes les expositions (contraste notable entre les pentes nord et les pentes sud, par exemple), et de pelouse-ourlets calcicoles relictuels, est propice à l'expression d'une biodiversité élevée pour la région.
Les prairies présentes au sein du boisement sont visiblement peu fertilisées et sont fauchées pour la récolte de fourrage. Ce type de pratique relativement extensive et le maintien de certaines dépressions plus humides au sein de ces prairies permettent le développement d'une flore variée, typique de ces milieux.
La gestion en futaie et taillis sous futaie des boisements sans coupe à blanc est souhaitable dans ce bois. Les plantations de résineux, de peupliers, et plus généralement d'espèces végétales exotiques, engendrent une banalisation de la flore et participent à la régression voire la disparition de populations d'espèces locales, parfois remarquables.
La qualité des eaux qui alimentent les zones de sources est directement dépendante de l’occupation du sol sur le bassin versant. Dans la partie nord du site, les eaux s’infiltrent dans le plateau qui est boisé ce qui protège ainsi la qualité de l’eau. Par contre dans la partie Sud-Est, les eaux s’infiltrent dans les labours situés sur le plateau limoneux agricole qui surplombe les plus belles sources. La préservation de boisements situés en amont ainsi que la mise en place de bandes enherbées à leur contact seraient des mesures nécessaires pour garantir la préservation de la qualité de l’eau de ruissellement.
Le stockage de déchets en tous genres au niveau des anciennes carrières participe au déclin de la biodiversité au sein de ces espaces. En effet, la faune et la flore typiques des milieux pauvres en nutriments, chauds et secs disparaissent au profit d’espèces nitrophiles, plus banales. En particulier, le secteur du fond cadran, sur son versant sud, est constellé de débris et déchets divers dénaturant le site.