Le site correspond à la vallée d'un cours d'eau à écoulement occasionnel affluent de la Gézaincourtoise, dans le Ponthieu oriental.
Cette vallée se situant au sein du plateau picard dans un secteur proche de l'Artois, est soumises à une pluviosité particulièrement élevée pour la région. Ce site comprend les « Bois de Longuevillette », « Bois de Calloé » et « Bois de Robert ». Les végétations forestières se succèdent de la manière suivante :
- Sur les rebords du plateau, où affleurent les formations résiduelles à silex, se maintient une hêtraie-chênaie acidicline à Chèvrefeuille des bois, avec des ourlets en nappe de Fougère aigle dans les espaces clairiérés, ou une hêtraie-chênaie plus neutrocline à Jacinthe des bois. Des prairies intraforestières acidiclines à Flouve odorante se maintiennent localement. Des formes des syslvofaciès de substitution marqués par des végétation eutrophiles remplacent parfois ce système.
- Sur les pentes crayeuses du Coniacien-Santonien en exposition sud se développe une hêtraie-charmaie-chênaie calcaricole à Mercuriale vivace. Par contre, en exposition nord, une frênaie-charmaie mésophile fraîche riche en fougères s'installe.
- Les colluvions du fond de vallon sont profondément ravinées. Cependant, la large concavité du talweg ne permet pas le développement de véritables forêts de ravin à caractère submontagnard, mais plutôt de frênaies-acéraies à Adoxe musquée mésohygrophiles eutrophiles, côté sud, ou plus mésophiles à Mercuriale vivace, côté nord, sous des faciès traduisant une hygrométrie permanente élevée.
Dans la partie aval du site, la vallée s'élargit et montre un profil dissymétrique, caractéristique des vallées du plateau picard, avec un flanc abrupt (versant sud-est) et un flanc à relief adouci (versant nord-ouest essentiellement cultivé et, donc, exclu de la zone). Le versant abrupt est occupé par une pelouse calcaricole en voie d'ourléification avancée (ourlet denses à Brachypode) et d'embroussaillement. Cette évolution naturelle de la végétation des larris, liée à l'abandon des pratiques pastorales, a été très largement accélérée ici par des plantations de Pins noirs. L'exploitation d'une carrière a également entraîné une réduction de l'espace occupé originellement par des pelouses.
Quelques prairies mésophiles, fauchées et pâturées par des bovins et amendées, sont également comprises dans la zone.
Le site englobe le Bois de Longuevillette, d'intérêt écologique élevé ainsi que le versant pentu de la vallée Cosette qui porte une ancienne pelouse calcicole. Les prairies mésophiles pâturées et les friches attenantes ont également été prises en Compte. Les cultures ont été évitées.