English Version
La zone intègre un coteau relativement boisé soit par la plantation de résineux (partie ouest essentiellement), soit par la plantation de feuillus (partie est essentiellement), soit, enfin, par la recolonisation spontanée par les fourrés arbustifs.
De part et d'autre de l'autoroute A16, subsistent des vestiges de « larris »: à l’ouest du passage de la ligne à haute tension, le long de l’autoroute, dans la partie est, et en contrebas du versant exposé au sud, dans la partie ouest. On y observe des fragments de pelouses rases, progressivement envahis par les ourlets calcicoles et par les fourrés arbustifs.
La présence de genévriers (très rares sur le site) témoigne de l'existence ancienne d'un pâturage ovin. En effet, cet arbuste, protégé par ses aiguilles, n'était pas brouté par les moutons.
La création de l’autoroute à un niveau topographique inférieur à celui du larris a permis l’apparition d’un talus à pente relativement forte exposé à l’ouest. Sur ce talus, des végétations de l’Avenulo pratensis-Festucetum lemanii se développent.Des végétations pionnières à Lichens du genre Peltigera ont également été observées.
En ce qui concerne la faune, l'Argus bleu nacré, espèce des pelouses à Hippocrepis, est présent sur le talus bordant l'autoroute à l'est et sur les parties de pelouses résidulelles situées juste à l'ouest de l'autoroute. Le Fluoré a aussi été contacté sur ces deux parties du sites.
C'est aussi sur les pelouses résiduelles localisées à l'ouest de l'autoroute qu'a été observé l'Argus bleu céleste, espèce qui apprécie également les pelouses écorchées à Hippocrepis.
Chez les lépidoptères hétérocères, plusieurs espèces remarquables ont également été inventoriées sur le site : le Bombyx laineux (chenilles trouvées sur prunellier, sur le talus bordant l'est de l'autoroute), la Phalène ornée (espèce typique des friches et pelouses sèches) et la Zygène du lotier (espèce apréciant les pelouses sèches et dont la chenille se nourrit de diverses fabacées).
Le site abrite également deux espèces d'orthoptères déterminantes : le Conocéphale gracieux, espèce typique des pelouses calcicoles thermophile et le Criquet vert-échine, espèces des milieux herbacés.
Chez les vertébrés, trois espèces déterminantes ont été recensées : la Bondrée apivore (espèce possiblement nicheuse dans le Bois situé à l'ouest de l'autoroute, mais sans qu'aucun indice de nidification n'ait pu être observé), le Pic noir (nicheur probable sur ce même secteur) et le Muscardin (dont la présence est attestée par des restes de noisettes consommées retrouvés en lisière à l'ouest du site).
Le site englobe le versant de la vallée sèche de Méquignon. Ce versant comprend une pelouse calcicole relictuelle qui héberge des espèces remarquables pour la région Hauts-de-France. Les boisements environnants (feuillus et plantations de résineux) sont également pris en compte pour leur intérêt fonctionnel. L'autoroute A16 est exclue ainsi que les cultures voisines.Le talus calcaire qui longe l’autoroute a été ajouté pour l’intérêt de la faune et de la flore qu’il abrite. Le larris converti en champs de maïs, lui, a été retiré de la ZNIEFF.
