ZNIEFF 220420002
COTEAU DE LA ROCHE POLET A CHELLES

01 -  Répartition des espèces (faune, flore)
02 -  Répartition et agencement des habitats
03 -  Fonctionnement et relation d'écosystèmes
04 -  Degré d'artificialisation du milieu ou pression d'usage

131 -  Route
160 -  Equipements sportifs et de loisirs
410 -  Mises en culture, travaux du sol
420 -  Débroussaillage, suppression des haies et des bosquets, remembrement et travaux connexes
440 -  Traitements de fertilisation et pesticides
500 -  Pratiques et travaux forestiers
914 -  Envahissement d'une espèce ou d'un groupe
915 -  Fermeture du milieu

Les conditions géologiques et climatiques sont favorables au maintien d'une végétation pelousaire. Cependant, les végétations de pelouses rases ont nettement regressé ces dernières années, au profit des fourrés arbustifs et des boisements. Lorsque les milieux étaient encore peu ourléifiés et que des zones très rases étaient encore abondantes, sur les écorchures et les affleurements rocheux du facies nummulitique, du calcaire lutétien, se trouvait une végétation de gazon eurosibérien sur débris rocheux.
La disparition des pratiques pastorales traditionnelles (pacage des moutons notamment) a généré une modification progressive de la flore pelousaire des lisières et des secteurs à Genévriers. Ainsi, le Brachypode des rochers, espèce sociale formant de grandes colonies, connaît une forte dynamique. Il s'ensuit une disparition des pelouses ouvertes des sols nus ou décapés. Elles ne persistent actuellement que sur les éperons rocheux et sur les zones grattées et broutées par les derniers lapins et les grands mammifères.
Ne restent actuellement que les pelouses régulièrement fauchées dans la partie située au niveau du terrain de football qui bénéficie, de même que ses abords d'une gestion adaptée à la conservation des intérêts patrimoniaux liés aux pelouses (fauche annuelle tardive en été). Celui-ci, utilisé assez peu fréquemment et ne recevant ni engrais ni désherbants, permet le développement d'une pelouse calcaro-sabulicole assez bien conservée.
La forêt tend à gagner du terrain sur tout le pourtour des pelouses : les buissons (viornes, aubépines, prunelliers, cornouillers, troènes, noisetiers) colonisent la pelouse, préfigurant, à plus long terme, l'établissement d'une hêtraie thermocalcicole. De nombreux Pins sylvestres s'intercalent dans les feuillus et tendent à coloniser les lisières.