ZNIEFF 410007526
BLANCHE COTE, COTE DES VIGNES ET COTE DE CHATILLON A PAGNY-LA-BLANCHE-COTE

(n° régional : 7526)

Identification du site

Région : LORRAINE  

Type de zone : 1

Rédacteur de la fiche : COMITE Z.N.I.E.F.F. LORRAINE: DARDAINE, CEN Lorraine

Description du site

Altitude (m) :
minimale : 263
maximale : 386

Superficie (ha) : 111

Centroïde calculé : 48.53978° - 5.72708°

Carte de localisation

Critères de délimitation de la zone
01 -  Répartition des espèces (faune, flore)
02 -  Répartition et agencement des habitats
Facteurs d'évolution de la zone
131 -  Route
230 -  Rejets de substances polluantes dans l'atmosphère
250 -  Nuisances liées a la surfréquentation, au piétinement
290 -  Autres pollutions et nuisances
410 -  Mises en culture, travaux du sol
440 -  Traitements de fertilisation et pesticides
610 -  Sports et loisirs de plein-air
640 -  Cueillette et ramassage
710 -  Prélèvements organisés sur la faune ou la flore
930 -  Relations interspécifiques avec impact sur la flore
933 -  Antagonisme avec une espèce introduite

"A noter : Coupes régulières des jeunes plans de pins noir d'Autriche envahissant la Blanche Côte. L'établissement, côté Côte sur le Preye, d'une cabanne de chasse sur le site d'une ancienne carrière de grouine susceptible d'accueillir le Grand duc est à noter. On notera que cette parcelle a été retirée de la RNR."


Compléments descriptifs
Géomorphologie  :

"La 'Blanche Côte' est uniquement composée de calcaire du Rauracien (j5-6) qui est un calcaire crayeux transformé en petites plaquettes sous l'action du gel. Ces plaquettes recouvrent la roche en place sur la pente avec une puissance variable de 5 à 20 cm. A la 'Tête des Rousseaux', le calcaire Rauracien n'occupe que la partie supérieure. Le reste de la côte est composé de calcaire de l'Argovien également recouvert d’un manteau d'éboulis. Au niveau de l'embouchure de la « vallée de Gironvau » se localisent des grouines périglaciaires qui ont été exploitées (présence d’une ancienne carrière). La grouine est une formation superficielle colluvionnaire constituée de dépôts sablo-graveleux faiblement cimentés, contenant des éléments calcaires anguleux à émoussés, disposés en lits alternativement fins ou grossiers. La matrice est formée d'argile ferrugineuse issue d'un remaniement de limons des plateaux ou de la dissolution des éléments calcaires. Leur mise en place résulte du démantèlement des massifs calcaires par altération sous climat périglaciaire au cours de périodes froides du Quaternaire et leur transport au pied des reliefs par solifluxion lors des alternances de gel et de dégel de l'épisode würmien (-80 000 à -20 000 ans). L’éboulis de Pagny-la-Blanche Côte est hérité de processus morphogéniques périglaciaires qui ont disparu avec la période de réchauffement de la fin du Quaternaire. Les fluctuations climatiques courantes au Quaternaire sont ponctuées de phases froides glaciaires et de phases chaudes interglaciaires. Ainsi, la puissante rivière périglaciaire, plus tumultueuse qu’aujourd’hui (dynamisme dû aux eaux de fonte issues des glaciers vosgiens), a façonné l’escarpement dans les calcaires résistants du Jurassique, lui donnant la forme d’un vaste talus en forme de faux. Son activité alors irrégulière, rythmée par la fonte des neiges plus ou moins importante suivant les saisons, a peu à peu mué en un cours d’eau calme, évoluant plus lentement, par encaissement et migration de ses méandres vers l’aval. La Meuse s’est peu à peu retirée dans la vallée, où elle coule maintenant à plus de 700 m du pied de côte. Le phénomène érosif de la Meuse s’est alors essoufflé et ne se manifeste plus suffisamment au pied de la Blanche Côte. La rivière de Chêtre est un des bras isolé de la Meuse, mais dont le maintien au pied du versant est probablement le résultat d’un ancien aménagement prévu pour l’irrigation, comme le montre le barrage de Pagny-la-Blanche-Côte. Le matériel calcaire fourni par la côte n’étant plus sapé par le cours d’eau, les plaquettes qui descendent le long du versant par gravité s’accumulent au pied et contribuent à la stabilisation des éboulis. La production de plaquettes, qui était certainement continue sous climat périglaciaire, se limite de nos jours à la période hivernale. Durant l’hiver, l’ambiance froide et humide permet une lente décomposition du substratum par gélifraction. Les alternances gel-dégel sont aussi à l’origine d’un travail de décomposition du calcaire qui se fissure et éclate en plaquettes de plus en plus fines (cryoclastie). Pour la Côte de Preye, l'érosion par la Meuse a cessé d'être active depuis une période périglaciaire non située. La base de cette côte comporte en effet des terrains à chailles (marnes et calcaires marneux de la base de l'Oxfordien) qui ont pu faciliter l'accumulation de grouine. La Côte de Preye présente donc des éboulis relativement stabilisés ainsi qu'un microrelief particulier de petits chenaux d'écoulement des graviers."


24 - Lit majeur
26 - Méandre, courbe
54 - Vallée
59 - Coteau, cuesta
62 - Affleurement rocheux
64 - Eboulis
68 - Crête
70 - Escarpement, versant pentu
Activités humaines  :

"Des conditions particulières s’exercent sur les deux côtes qui font l’objet de survols réguliers par deltaplanes et parapentes. Elles servent surtout d’aires de décollage et d’atterrissage. Cette activité doit s’exercer dans le respect le plus strict des enjeux biologiques et paysagers, mais une vigilance s'impose quant aux risques de piétinement-tassement. Vigilance aussi quand à la présence de camping-cars à la belle saison."


07 - Tourisme et loisirs
19 - Gestion conservatoire
Statut de propriété  :

"Communal en très grande majorité: communes de Pagny-la-Blanche-Côte et Champougny"


Aucune information disponible
Mesure de protection  :

"Protection forte sur les deux côtes par -classement en Réserve Naturelle Régionale -Bail emphythéotique de 18 ans au profit d'un Conservatoire d'Espaces Naturels pour près de 35 ha - propriété directe (pp) par un Conservatoire d'Espaces Naturels (environ 2 ha). / intégration au réseau des sites Natura2000"


62 - Zone Spéciale de Conservation (Directive Habitat)
61 - Zone de Protection Spéciale (Directive Oiseaux)
Critères d'intérêts
Patrimoniaux  : Fonctionnels  : Complémentaires  :
30 - Orthoptères
53 - Habitats
48 - Lichens
1 - Critères d'intérêts patrimoniaux
2 - Ecologique
12 - Faunistique
14 - Amphibiens
15 - Reptiles
16 - Oiseaux
17 - Mammifères
27 - Arachnides
29 - Odonates
31 - Lépidoptères
36 - Autre ordre d’hexapodes (préciser)
42 - Floristique
44 - Bryophytes
45 - Ptéridophytes
46 - Phanérogames
47 - Fonge
75 - Fonction d'habitat pour les populations animales ou végétales
61 - Critères d'intérêts fonctionnels
62 - Fonctions de régulation hydraulique
64 - Ralentissement du ruissellement
69 - Fonctions de protection du milieu physique
70 - Role naturel de protection contre l'érosion des sols
76 - Corridor écologique, zone de passages, zone d'échanges
77 - Etapes migratoires, zones de stationnement, dortoirs
78 - Zone particulière d'alimentation
79 - Zone particulière liée à la reproduction
82 - Critères complementaires
83 - Paysager
84 - Géomorphologique
85 - Géologique
88 - Historique
90 - Scientifique
91 - Artistique
92 - Pédagogique ou autre (préciser)
Liaisons écologiques avec d'autres ZNIEFF
Nom Fiche
410030460 - COTES DU TOULOIS
ZNIEFF de type 2 incluante
Nom Fiche
410030460 - COTES DU TOULOIS
ZNIEFF de type 1 incluses
Aucune information disponible