English Version
"La tourbière de la Morte-Femme s’est formée dans un ancien lac du paléolithique créé après la formation de la vallée glaciaire du lac de Gérardmer jusqu’au Tholy. Grâce à un mélange de forêt et de milieux ouverts en fond de vallée, le dépaysement est total par rapport au reste du massif. De plus, étant une des rares stations de pins à crochet indigènes des Vosges, cela renforce sa qualité paysagère. Cet espace renferme une biodiversité à protéger, notamment des espèces de milieux humides, comme des insectes dont le Cuivré de la Bistorte protégé par la Directive Habitats mais aussi la Cordulie arctique. Pour la flore on retrouve trois espèces caractéristiques des milieux tourbeux, l’Andromède, le Rossolis à feuilles rondes et la Calla des marais. Cependant ce milieu subit des pressions anthropiques. Pendant la seconde guerre mondiale et jusqu’en 1948, la tourbe a été énormément exploitée pour remplacer le gaz et le charbon. Aujourd’hui c’est un milieu assez fréquenté touristiquement, il y a même un camping juste à côté. Elle subit aussi une pollution à relier aux usines présentes en amont. Tout cela peut entraîner des modifications en plus des évolutions naturelles de la zone tourbeuse. "
"La zone prend en compte toute la zone tourbeuse des Feignes de la Morte-Femme. Le tracé suit à peu près les parcelles forestières. Au nord la limite est la route visible sur les photos aériennes. A l’Est, en plus de la parcelle forestière, une partie humide visible a été prise en compte. "
