Malgré l'intensification des pratiques agricoles, ce tronçon de la Deysse conserve encore une valeur écologique tant en ce qui concerne le cours d'eau que les habitats naturels périphériques. La Deysse présente ici des habitats aquatiques variés constamment remaniés par une dynamique fluviale encore active sur ce tronçon. La ripisylve (boisement qui se développent sur les bords des cours d'eau) et les peuplements forestiers hygrophiles (recherchant l'humidité) sont représentés sur une superficie et avec une maturité qui ne sont plus observées en Savoie, à l'exception de la vallée de l'Isère. Si les prairies de fauche ont considérablement régressé suite au développement de la maïsiculture, les milieux non exploités (roselières et formations arbustives pré-forestières) occupent de vastes superficies favorables aux passereaux paludicoles.