Ce site regroupait, avant le tracé de l'autoroute et la disparition des prairies (remplacées aujourd'hui par des cultures intensives, un étang et un stand de tir aménagements), le Bois d'Ogny proprement dit (constitué de chênaies acidophiles et d'une mare bordée d'une aulnaie glutineuse à Laîche allongée), et un ensemble de prairies humides à Molinie bleue. L'intérêt naturaliste était lié à la présence de cinq plantes rares ou protégées (Œillet superbe, Millepertuis élégant, Rosier de France, Laîche velue et Laîche allongée). Désormais, le site est très dégradé ; subsiste néanmoins une flore forestière intéressante, avec la présence confirmée de la Laîche allongée, et le maintien possible des autres espèces.