ZNIEFF 910011240
Massif septentrional de la Clape

01 -  Répartition des espèces (faune, flore)

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Les classements de la montagne de la Clape et du Gouffre de l'Å’il Doux, au titre de la loi de 1930 limitent les atteintes et les dégradations paysagères. Le massif de la Clape a fait l'objet dans les années 2000 d'un LIFE « Chênaie verte méditerranéenne « qui a permis de proposer des orientations de gestion du massif. 
En outre, le Conservatoire du Littoral est propriétaire du Domaine de l'Oustalet, assurant ainsi une protection foncière forte. Un plan de gestion de ce site est mis en oeuvre, participant ainsi à la conservation du patrimoine de la ZNIEFF.
La ZNIEFF est particulièrement sensible aux incendies de forêts. S'il n'est pas récurrent, ce phénomène est plutôt favorable pour les milieux ouverts présents sur la ZNIEFF. Il peut en revanche menacer les rares boisements de formation climaciques (pinède spontanée) sur les versants sud et les falaises qui sont importants à conserver. 
L'embroussaillement du plateau menace les garrigues ouvertes et les pelouses au détriment des espèces patrimoniales qui s'y abritent (zone d'alimentation pour les rapaces notamment). En outre, la disparition du pastoralisme accentue cette tendance. 
La fréquentation humaine intense du massif est néfaste pour les espèces de rapaces qui sont très sensibles au dérangement, en particulier pendant leur reproduction. Le Domaine de l'Oustalet et le Gouffre de l'Å’il Doux en particulier subissent une importante fréquentation humaine induisant des impacts négatifs sur le milieu naturel : dépôts d'ordures, multiplication des cheminements sauvages, piétinements intempestifs entrainant l'érosion de la falaise (les baigneurs y grimpent pour plonger) et des berges du plan d'eau en particulier. Toutefois, un arrêté municipal interdit la baignade dans le gouffre.
Les préconisations de gestion de ce massif rejoignent les actions mises en oeuvre dans le plan de gestion du Domaine de l'Oustalet et on insistera en particulier sur la nécessité de :
 - gérer la fréquentation humaine (canalisation et maîtrise) ;
 - réhabiliter le pastoralisme comme outil d'entretien des milieux et de lutte contre l'incendie ;
 - proscrire les reboisements.