A6-2 - Vases supralittorales en milieu à salinité variable du schorre

Typologie nationale des habitats marins benthiques de la Manche, de la Mer du Nord et de l'Atlantique (NatHab-Atl)

Source de l'ajout à la typologie

L’habitat A6-2 Vases supralittorales en milieu à salinité variable du schorre a été ajouté dans la première version de la typologie (Michez et al., 2013) sous le code et l’intitulé M05.02 Vases intertidales estuariennes du schorre. Le code et l’intitulé ont ensuite été modifiés dans la version 3 (Michez et al., 2019).

Facteurs abiotiques

Etage : Supralittoral [bas schorre en médiolittoral supérieur]
Nature du substrat : Vases et vases sableuses
Répartition bathymétrique : <0 m
Hydrodynamisme : Faible à modéré [courants linéaires pouvant être violents lors des crues]
Salinité : Euryhalin
Température : Cyclotherme journalier, bimensuel et saisonnier
Lumière : Système phytal, eaux turbides
Régime trophique : Mésotrophe à eutrophisé

Caractéristiques stationnelles

Rivages abrités des systèmes estuariens ainsi que des lagunes et des baies sous influence d’eaux douces. Le schorre, ou pré salé, s’étend entre la partie supérieure de l'étage médiolittoral et l'étage supralittoral. En milieux à salinité variable, il correspond à la vasière colonisée par une végétation halophile qui s’organise en fonction des apports en vase des versants, de l’hypsométrie et de la tolérance de chaque espèce à l’hydro-période et aux variations de salinité locales. Bien représenté dans la partie aval des estuaires, en domaines euhalin et polyhalin, cet habitat évolue vers l’amont du fleuve, à mesure que l’eau s’adoucie, vers un cortège floristique de moins en moins halophile, jusqu’à laisser place aux roselières salines et aux prairies humides. De même pour la faune benthique, une zonation horizontale est observée de l’embouchure vers l’amont des estuaires, avec des communautés euryhalines de moins en moins diversifiées. Une zonation verticale peut également s’observer pour la flore et la faune du fait de l’exondation.

Variabilité

L’habitat varie selon la combinaison des facteurs suivants :
- le régime tidal, qui selon la zone géographique est mésotidal, macrotidal ou mégatidal ;
- l’hydrodynamisme, qui varie saisonnièrement ;
- les gradients de salinité, qui dépendent de la marée et du débit du fleuve ;
- la composition du substrat et sa teneur en matière organique selon les apports fluviaux ;
- la topographie, avec un profil de pente plus ou moins élevé et un relief plus ou moins constitué de chenaux tidaux et de micro-falaises ;
- la température locale ;
- la pollution et autres pressions anthropiques.
Les sous-habitats de niveau trois sont décrits sur leur page INPN respective.

Communautés ou espèces caractéristiques

L’habitat A6-2 se reconnait par un cortège d’espèces végétales halophiles qui forme une végétation rase caractéristique des vasières des hauts d’estran

Espèces associées

En système estuarien, l’occupation des premières scirpes (Scirpus spp.), espèces d’eau saumâtre, marque le passage du domaine polyhalin au domaine mésohalin et la fin progressive du schorre.

Dynamique temporelle

Le taux de sédimentation varie au fil des saisons. Bien que l’eau soit davantage chargée en particules en hiver, cette période est également plus propice à l’érosion des rivages. C’est généralement en été que le taux de sédimentation est le plus important.
La production primaire du schorre est maximale au printemps et les valeurs maximales de biomasse sont atteintes à la fin de l’été/début d’automne.
Le haut schorre et le moyen schorre, composés majoritairement de plantes vivaces, évoluent peu dans leur structuration. En revanche, le bas schorre en limite de slikke, ainsi que les cuvettes et bords de chenaux des haut et moyen schorres, fluctuent au fil des saisons car dominés par des espèces annuelles.
La dispersion verticale des espèces benthiques le long de l’estuaire évolue selon les fluctuations saisonnières du débit du fleuve et des gradients de salinité.

Habitats pouvant être associés ou en contact

Possibilité de contact inférieur avec les habitats médiolittoraux :
- A1-5 Roches ou blocs médiolittoraux avec fucales en milieu à salinité variable
- A3-3 Sédiments grossiers médiolittoraux en milieu à salinité variable
- A4-2 Sédiments hétérogènes envasés médiolittoraux en milieu à salinité variable
- A5-5 Sables médiolittoraux en milieu à salinité variable
- A6-3 Vases médiolittorales en milieu à salinité variable de la slikke
- A5-6.2 Herbiers à Zostera noltei sur sables médiolittoraux en milieu à salinité variable
- A6-4.2 Herbiers à Zostera noltei sur vases médiolittorales en milieu à salinité variable

Confusions possibles

La confusion est essentiellement d'ordre altitudinal avec l’habitat A6-3 Vases médiolittorales en milieu à salinité variable de la slikke. Les limites entre le bas schorre et la haute slikke et entre le haut schorre et les prairies qui le surplombent peuvent être difficilement perceptibles du fait du remplacement progressif et du chevauchement des cortèges floristiques associés. Les prairies à Spartinaies ou à Salicorniaies pionnières annuelles de la slikke peuvent par exemple déborder sur le bas schorre. Le relevé des coordonnées GPS couplé aux cartes topographiques permet de faire la distinction.
Les sous-habitats du schorre peuvent également être confondus. Selon la topographie du site, les trois niveaux ne sont pas toujours représentés. La partie supérieure du bas schorre peut être bornée par la construction de micro-falaises dont l’élévation amène directement au haut schorre.

Répartition géographique

Cet habitat est présent dans la majorité des estuaires de la façade Manche – Mer du Nord – Atlantique et des abers de Bretagne ainsi que dans les baies et les lagunes sous influence d’eaux douces.

Fonctions écologiques

Le schorre représente l’un des milieux naturels les plus productifs de matière organique. La flore protège les rives contre l’érosion des forts courants de marée et de crue et permet le piégeage des sédiments qui stabilisent le milieu. De pair avec une activité microbienne intense, elle contribue à l’épuration du milieu en absorbant les nutriments et en participant à l’oxygénation de l’eau. La communauté microbienne, constituée majoritairement de procaryotes et de microalgues, forme un biofilm à la surface du substrat exondé, parmi la végétation. Ce microphythobenthos est brouté par les hydrobies (Peringia ulvae) qui, avec d’autres invertébrés benthiques dont l’amphipode Orchestia gammarellus qui joue un rôle important dans la décomposition de la végétation du bas et du moyen schorre, constituent la base du réseau trophique de cet habitat. Les juvéniles et adultes de poissons, dont le bar et le mulet, viennent s’y nourrir lorsque la marée le permet. Les oiseaux d’eau qui s’alimentent en priorité sur la slikke, tels que la bernache cravant, la spatule blanche, la barge à queue noire, le pluvier argenté, le bécasseau variable ou le courlis cendré, y trouvent encore un peu de nourriture mais viennent avant tout s’y reposer. Le schorre des milieux à salinité variable sert aussi de halte migratoire pour un grand nombre d’espèces d’oiseaux. Les parties hautes du schorre représentent un lieu de nidification pour l’avocette élégante, l’échasse blanche, le gorgebleue à miroir blanc, la bergeronnette flavéole ou encore l’alouette des champs. Les herbus accueillent également des herbivores (rongeurs, passereaux), des petits carnivores (musaraignes, batraciens) inféodés à ces milieux, ainsi que des prédateurs terrestres qui y trouvent leurs proies (renards, mustelidés, ardéidés, rapaces).

Statut de conservation

Au titre de la DHFF (92/43/CEE), cet habitat est inclus dans l’Habitat d’Intérêt Communautaire (HIC) 1140 « Replats boueux ou sableux exondés à marée basse ». Il peut également correspondre à l’HIC 1130 « Estuaires » sous réserve de respect des critères d'identification géomorphologiques et de délimitation physiographiques de l'HIC De la même façon, cet habitat peut correspondre aux vasières estuariennes qui sont qui sont listés par la Convention OSPAR en tant qu’habitats menacé et/ou en déclin.

Tendance évolutive

La sédimentation sur les abords du schorre, directement corrélée à la végétation sur place, conduit progressivement à une expansion horizontale de la prairie et à une élévation verticale de sa surface (Friedrichs & Perry, 2001 ; Morris et al., 2002 ; Mudd et al., 2009). Ce phénomène explique le comblement sédimentaire graduel visible dans la plupart des baies et des estuaires français.
Aussi, lorsque cette élévation est optimale selon la communauté végétale et le type de sédiment en présence, une augmentation du niveau moyen de la mer par rapport à la surface du sol aurait pour effet de stimuler la croissance des végétaux (Morris & Haskin, 1990).
Cet habitat est toutefois extrêmement vulnérable face à l’urbanisation des rivages (polder, endiguements, aquaculture, pâturage trop intensif…) qui modifie le processus de sédimentation ou le détruit directement.

Auteur(s)

Latry L., Blanchet H.

Date de rédaction

2020

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